« Écrivains critiques et historiens littéraires de France - M. Villemain » : différence entre les versions
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{{journal|Ecrivains critiques et historiens littéraires de France - M. Villemain|[[Auteur:Charles Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.5, 1836}}
Un sentiment qui semble naturel à la plupart des écrivains, critiques ou poètes, après le premier moment où
Entre les hommes de notre temps, celui dont le nom attire à lui et nous peint, nous réfléchit, le mieux toutes ces louanges, est, sans contredit, M. Villemain : Par
M. Abel Villemain, né à Paris vers la fin de 91 ou au commencement de 92,
Le jeune Villemain, indépendamment de ses exercices à la pension de M. Planche, suivait les cours du Lycée impérial (Louis-le-Grand) ; il y rencontra, pour professeur de rhétorique latine, M. Castel, et de rhétorique française de Lancival (a) deux universitaires qui passaient pour poètes, deux maîtres du moins assez fleuris et assez mondains, dégagés de la vieille rouille. Lui-même, son cours
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(a) et (b) : corrections apportées, suite à l’ ERRATA. - Dans
M. Villemain, à la différence de Victorin Fabre, se rattachait au XVIIIe siècle littéraire et philosophique aussi peu
était frappé et choqué surtout, dans les écrivains sérieux, déjà nommés, que nous avait légués le XVIIIe siècle, de certaines phrases lourdes, chargées, abstraites, et trop dénuées de
Bref, il y a deux manières principales de débuter dans la jeunesse, par la croyance ; par la passion, par
Le jeune panégyriste de Montaigne, disions-nous, débuta sans témoigner de passion dominante ; je me trompe, il avait celle de la belle littérature, le culte de
A propos du style de Montaigne qui, parlant avec image des abeilles et de leur miel composé de mille fleurs, ajoute : « Ce
Le Discours sur la Critique montre à quel degré le jeune écrivain en avait déjà le génie pour toute la partie du style et des convenances. Il y loue, il y distingue Marmontel et La Harpe, en homme qui au début les égale en ne leur ressemblant pas, et qui doit les faire oublier. Shakspeare y est nommé avec des restrictions, mais avec une bienveillance précoce ;
La première partie de la carrière littéraire de M. Villemain
M. Villemain avait publié ''Cromwell'' en 1820 ; il fut reçu en 1821 à
Vers 1827, par le silence à peu près absolu des autres chaires et la disette de toute parole publique dont on était affamé, par la gravité des circonstances qui allaient
Quel art chez M. Villemain construisait â chaque moment, soutenait et rendait vivante cette composition
M. Villemain, quand il écrit, gagne sans doute en perfection, en poli, en pensée plus nourrie et mieux ménagée, mais il y a quelque chose
M. Dubois, caractérisant dans le ''Globe'' cette sorte
Dans le plein du succès de M. Villemain, un jour
M. Villemain
Je ne crois pas inutile de noter quel fut le rapport exact de M. Villemain avec les jeunes écoles dites ''romantiques'',
Je lui reprocherai pourtant, dans les belles routes où il marche, et sur un exemple récent, cette inclination partiale à guider son cortège vers les génies les plus fréquentés, et son faible, de consulter
Rara juvant ; raris sic major gratia pomis : <br/>
Hibernae pretium sic meruere rosae.</ref>, et
M. Villemain
Le discours que M. Villemain a mis en tête du Dictionnaire de
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