« Contemplation - Fragment inédit de Lélia » : différence entre les versions
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{{journal|Contemplation - Fragment inédit de Lélia|[[Auteur:George Sand|George Sand]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.8, 1836}}
Une porte de mon appartement donne sur le précipice ; des gradins rongés par le temps et la mousse font le tour du bloc escarpé qui soutient cette partie de
Ne pourrait-on proposer cet exemple à ceux qui disent que les tentations sont invincibles, que toute contrainte imposée à
En observant
On croit dans le pays que chaque nuit
La montagne, tronquée vers sa cime par
De là je revis les cieux et les mers, la ville, les campagnes fertiles qui
Me retournant alors vers la région désolée que je venais de parcourir,
Le souvenir de ces jours impétueux et de ces désirs insensés me fait frémir maintenant à
Ravie dans la contemplation de cette nuit sublime,
A ma droite, les pâles étoiles du Scorpion se plongèrent une à une dans la mer. Nymphes sublimes, inséparables sueurs, elles semblaient
Alors
Le moment le plus suave fut celui qui précéda immédiatement
Mais tout à coup les feuilles
De même
Avec le soleil, la couleur, jusque-là incomplète et vague, prit toute sa splendeur ; les bords argentés des masses de feuillage se teignirent en vert sombre
Par quelle indescriptible succession de métamorphoses la transition
Qui donc a vu deux levers de soleil identiquement beaux ?
GEORGE SAND.
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