« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra (trad. Albert, 1903).djvu/66 » : différence entre les versions
m Marc: split |
m Marc: split |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<br/> |
<br/> |
||
Un bon guerrier préfère |
Un bon guerrier préfère « tu dois » à « je veux ». Et vous devez vous faire commander tout ce que vous aimez. |
||
Que votre amour de la vie soit |
Que votre amour de la vie soit l’amour de vos plus hautes espérances : et que votre plus haute espérance soit la plus haute pensée de la vie. |
||
Votre plus haute pensée, permettez que je vous la commande |
Votre plus haute pensée, permettez que je vous la commande — la voici : l’homme est quelque chose qui doit être surmonté. |
||
Ainsi vivez votre vie |
Ainsi vivez votre vie d’obéissance et de guerre ! Qu’importe la vie longue ! Quel guerrier veut être ménagé ! |
||
Je ne vous ménage point, je vous aime du fond du |
Je ne vous ménage point, je vous aime du fond du cœur, mes frères en la guerre ! — |
||
Ainsi parlait Zarathoustra. |
Ainsi parlait Zarathoustra. |
||
DE LA NOUVELLE IDOLE |
DE LA NOUVELLE IDOLE |
||
Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce |
Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce n’est pas chez nous, mes frères : chez nous il y a des États. |
||
État? |
État ? Qu’est-ce, cela ? Allons ! Ouvrez les oreilles, je vais vous parler de la mort des peuples. |
||
L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le Peuple. » |