« Chronique de la quinzaine - 28 février 1834 » : différence entre les versions

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On parle aussi d’un mouvement révolutionnaire en Espagne, et de la démission de M. Martinez de la Rosa, ainsi que de celle de son collègue M. Gareli. On doit s’attendre d’un jour à l’autre à la dislocation de ce ministère, où les hommes d’affaires n’abondent pas. Un de ses derniers actes a été d’envoyer comme ambassadeurs à Paris, à Londres et à Rome, le duc de Frias, M. Florida-Blanca et M. Castro. Le duc de Frias et
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M. Castro sont poètes, ainsi que le premier ministre et si ce système continue, le gouvernement espagnol ressemblera à une pléiade littéraire. Le duc de Frias est en outre connu par une singulière affaire qu'il eut à Londres pendant son ambassade. Il profita des franchises du corps diplomatique pour faire entrer en Angleterre, sans payer de droits, et pour son usage personnel, une quantité de vins si grande, qu'on l'évalua à dix mille livres sterling. Ces vins furent vendus pour le compte de l'ambassadeur, et le fisc lui intenta un procès qui causa beaucoup d'embarras au corps diplomatique. Depuis ce temps, une circulaire tenue secrète soumet la cave des ambassadeurs, en Angleterre, à l'inspection du fisc, qui constate, d'après les registres d'entrée, la quantité de vin qu'on croit nécessaire à leur usage. Nous espérons que le nouvel ambassadeur d'Espagne à Paris n'aura pas de pareils démêlés avec l'administration des droits réunis.