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ADDITION 467

rien dit, qui soit venu à ma connaissance, durant tout ce tempslà. Voulait-on que je-fusse plus puissant qu’elle pour m’opposer. à ce qu’elle passait sous silence? Et avec grande raison, vu qu’il n’y a aucun de ceux qui parlent aujourd’hui si haut qui, eri apparence ou en effet, ne pliât sous cette autorité, ce qui s’appelait servir le Roi, comme d’y résister, crime de lèse-majesté. Que n’ai-je ici assez de champ pour opposer à ces mauvais offices qu’on me rend à tort auprès de Votre Majesté tous les éloges que je lui ai donnés en un temps durant lequel il m’a fallu passer par tant de mauvais pas, et lorsque la plupart des autres écrivains se taisaient de Votre Majesté, éloges si fréquents qu’on en pourrait faire un juste volume! Depuis l’heureux avènement de Votre Majesté à la régence, n’ai-je point cherché toutes les occasions de faire sentir à ses peuples l’heur et le contentement qu’ils ont et qu’ils doivent attendre d’une telle administration, et de lui rapporter tous nos avantages? Sur quoi ne font point de réflexion ceux qui censurent, dix ans après, avec si peu de raison, de justice et de charité, une demi-ligne de mes nouvelles, entre plus d’un million d’autres qui possible mériteraient quelque témoignage de leur approbation.

On voit que Monteil dans l’analyse que nous avons citée, p. 106, et que nous venons de compléter, ne surfaisait pas l’habileté du.père des journalistes français. Renaudot termine par le ’regret de ne pouvoir « atteindre par son style trop bas au faîte des héroïques et royales actions de la régente, dont les louanges vont faire suer ses ouvriers et gémir ses presses. »

Cette Requête, comme tous les actes de Renaudot, émut la bile de ses adversaires, qui se déchargea dans un factum intitulé Examen de la Requête pré-