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Vous avez raison, monsieur, quand vous me dites que le livre ''les Misérables'' |
Vous avez raison, monsieur, quand vous me dites que le livre ''les Misérables'' est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais |
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est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais |
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genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, |
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à l’Italie autant qu’à la France, à l’Allemagne autant qu’à l’Irlande, aux |
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serfs. Les problèmes sociaux dépassent les frontières. Les plaies du |
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genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point |
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aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où |
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l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, |
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partout où l’enfant souffre faute d’un livre qui l’enseigne et d’un foyer |
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je viens pour vous. |
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A l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le |
A l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle {{sc|l’homme}} ; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues. |
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misérable s’appelle {{sc|l’homme}} ; il agonise sous tous les climats, et il |
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gémit dans toutes les langues. |
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Votre Italie n’est pas plus exempte du mal que notre France.Votre |
Votre Italie n’est pas plus exempte du mal que notre France. Votre admirable Italie a sur la face toutes les misères. Est-ce que le banditisme, cette forme furieuse du paupérisme, n’habite pas vos montagnes ? |
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admirable Italie a sur la face toutes les misères. Est-ce que le banditisme, |
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cette forme furieuse du paupérisme, n’habite pas vos montagnes ? |