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la Bretagne donne à la chrétienté les premiers exploits et les légendes dernières de sa chevalerie ; la Germanie à tous les hommes la sincérité et la flamme du Franc ; la Gaule, à toutes les femmes la patience et la force de sainte Geneviève. |
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, V sous LE nmcnuivruns ‘ 157 |
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la Bretagne donne àla chrétienté les premiers exploits |
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16. La sincérité et la flamme du Franc, il faut que je le répète avec insistance, car mes plus jeunes lecteurs ont été probablement habitués à penser que les Français étaient plus polis que sincères. Ils trouveront, s’ils approfondissent la matière, que la sincérité seule peut être policée, et que tout ce que nous reconnaissons de beauté, de délicatesse et de proportions dans les manières, le langage ou l’architecture des Français, vient d’une pure sincérité de leur nature, que vous sentirez bientôt dans les créatures vivantes elles-mêmes si vous les aimez ; et si vous comprenez sainement jusqu’à leurs pires fautes, vous verrez, que leur Révolution elle-même fut une révolte contre les mensonges, et la révolte de l’amour trahi. Jamais peuple ne fut si vainement loyal. |
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et les légendes dernières de sachevalerie; la Germa- |
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nie à tous les hommes la sincérité et la flamme du |
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17. Qu’ils aient été à l’origine, des Germains, eux-mêmes je suppose seraient bien aises de l’oublier maintenant ; mais comment ils secouèrent de leurs pieds la poussière de Germanie et se donnèrent un nom nouveau est le premier des phénomènes que nous ayons maintenant à observer attentivement en ce qui les concerne. « Les critiques les plus sagaces », dit M. Gibbon dans son xe chapitre, « admettent que vers l’an 240 environ » ( |
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Franc; la Gaule, à toutes les femmes la patience et la |
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force de sainte Geneviève. ` |
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16. La sincérité et la flamme du Franc, il faut que je ‘ |
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le répète avec insistance, car mes plus jeunes lecteurs |
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ont été probablement habitués à penser que les Fran- |
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çais étaient plus polis que sincères. Ils trouveront, s’i1s |
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approfondîssent la matiere, que la sincérité seule peut . |
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être policée, et que tout ce que nous reconnaissons de |
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beauté, de délicatesse et de proportions dans les |
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nières, le langage ou Parehiteoture des vient · |
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d’une pure sincérité de leur nature, que vous sentirez |
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bientôt dans les créatures vivantes elles;mémes si vous |
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les aimez; etsi vou comprenez sainement jusqu’à leurs |
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pires fautes, vous verrez, que leur Révolution elle- |
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même fut une révolte contre les mensonges, et la |
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révolte de lamour trahi. Jamais peuple ne fut si vaine- · · |
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ment loyal. A · ` _ |
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_ 17. Qu’ils aient été à Porigine, des Germains, eux- |
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mèmes je suppose seraient bien aises de l’oub1ie1· main- |
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tenant; mais comment ils secouèrent de leurs pieds la |
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poussière de Germianîe et se donnèrent un nom nou- |
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veau est le premier des phénomènes que nous ayons |
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maintenant à observer attentivement en ce qui les con- |
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cerne. « Les critiques les plus sagaces », ditM· Gibbcn ' |
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dans son x° chapitre, « admettent que ciers Van,240 envi- |
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ont été successivement appliqués. Les noms de ees paysans ' |
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Da1·danicus` sont gotlis, et presque anglais, Justinîen est une |
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traduction de Uprauder (upright); son père Sabatius (en langue |
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gréco-barbare, `tipes) était appelé dans son village «Ist0·ek >> |
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îStock). (Gibbon, commencement du chap. xx et note.)- (Note de |
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`Auteur.) _ |
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