« L’Abîme (Rollinat)/La Pensée » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
ThomasBot (discussion | contributions)
m Maltaper: match
Ligne 2 :
{{titrePoeme|[[Auteur:Maurice Rollinat|Maurice Rollinat]]||La Pensée}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/15]]==
 
LA PENSÉE
Ligne 15 ⟶ 16 :
Et chicane tous ses efforts
Qu’elle consomme.
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/16]]==
<poem>
 
Sans doute, elle évoque à ses yeux
Ligne 36 ⟶ 40 :
En nous elle plombe et tarit
L’illusion verte qui rit ;
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/17]]==
<poem>
Elle étend sur l’âme et l’esprit
Sa glu chancreuse ;
Ligne 56 ⟶ 63 :
Nous prédit les mauvais hasards
Des occurrences ;
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/18]]==
<poem>
Et dans la nocturne vapeur
Elle nous invente la Peur
Ligne 76 ⟶ 86 :
Le Ciel serait si consolant,
Le corps si pur, l’amour si blanc
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/19]]==
<poem>
Et le cercueil si peu troublant
Sans la pensée !
Ligne 96 ⟶ 109 :
Le scepticisme qui rit froid
Et qui rature.
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/20]]==
<poem>
 
Sous le chagrin qu’elle épaissit,
Ligne 117 ⟶ 133 :
Elle a le conseil si tortu,
Si captieux et si pointu
Qu’
Qu’elle suggère à la Vertu
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/21]]==
<poem>
Qu’elleelle suggère à la Vertu
Le goût du crime ;
Et pas un homme n’est vainqueur
Ligne 137 ⟶ 157 :
Qu’on n’a pas même le dégoût
De la souffrance,
</poem>
==[[Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/22]]==
<poem>
Un drap noir croule sur nos jours,
Un drap lourd entre les plus lourds,