« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Serrurerie » : différence entre les versions

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quatre mètres, et encore les pièces de cette force sont-elles fort rares
avant le XVIII<sup>e</sup> siècle. Nous avons fait voir ailleurs comment les chaînages
étaient combinés pendant les XII<sup>e</sup>, XIII<sup>e</sup>, XIV<sup>e</sup> et XV<sup>e</sup> siècles (voyez CHAÎNAGE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chaînage|Chaînage]])
dans les grandes constructions. Ils consistaient en une suite de
crampons agrafés les uns aux autres ou scellés dans la pierre. Pour les
charpentes de fer, il n'en était pas question, bien entendu; et même
dans les charpentes de bois, le fer n'était pas employé (voyez CHARPENTE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Charpente|Charpente]]).
À dater du XIII<sup>e</sup> siècle, le fer, cependant, remplit un rôle
très-important
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ou quatre pieds sur deux ou trois pieds de largeur, puisque les fenêtres
étaient divisées par des meneaux verticaux et des traverses de pierre
(voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Fenêtre|Fenêtre]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Menuiserie|Menuiserie]]). Dès lors, pour fermer des châssis d'une
(voyez FENÊTRE, MENUISERIE). Dès lors, pour fermer des châssis d'une
dimension si médiocre, il n'était besoin que de targettes, et l'emploi des
crémones ou grands verrous hauts et bas n'était guère commandé. Aussi
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munis de volets intérieurs qui se fermaient par parties, de
manière à donner plus ou moins de jour dans les appartements (voyez
MENUISERIE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Menuiserie|Menuiserie]], fig. 20). Ces volets étaient ferrés sur les dormants, mais
plus habituellement sur les châssis ouvrants, de manière qu'il ne fût
pas nécessaire de développer le vantail préalablement, pour ouvrir la
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son nerf. C'est au droit des assemblages que les armatures de ferronnerie
doivent présenter la plus grande résistance; il n'y a donc pas à compliquer les façons sur ces points et à diminuer les forces. Nous avons déjà
présenté dans cet article, et dans l'article GRILLE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Grille|Grille]], un certain nombre
d'ouvrages assemblés qui constatent l'attention des serruriers du moyen
âge à laisser aux fers la plus grande résistance possible aux points d'attache,
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<span id="footnote4">[[#note4|4]] : Cette porte est celle de droite, sur la façade occidentale de Notre-Dame de Paris.
 
<span id="footnote5">[[#note5|5]] : Voyez GRILLE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Grille|Grille]]. Voyez aussi la <i>Serrurerie du moyen âge</i>, par M. Raymond Bordeaux. Oxford, Parker, 1858.
 
<span id="footnote6">[[#note6|6]] : Provenant de l'abbaye de Poissy. Cette penture était encore, en 1847, entre les