« Le Mariage de Figaro » : différence entre les versions

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==[[Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/194]]==
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Suzanne, de loin, les doigts unis sur sa bouche.
 
Voilà votre baiser, monsieur ; je n’ai plus rien à vous.
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La charmante fille ! toujours riante, verdissante, pleine de gaieté, d’esprit, d’amour et de délices ! mais sage ! (Il marche vivement en se frottant les mains.) Ah ! Monseigneur ! mon cher Monseigneur ! vous voulez m’en donner... à garder ? Je cherchais aussi pourquoi m’ayant nommé concierge, il m’emmène à son ambassade, et m’établit courrier de dépêches. J’entends, monsieur le Comte ; trois promotions à la fois : vous, compagnon ministre ; moi, casse-cou politique, et Suzon, dame du lieu, l’ambassadrice de poche, et puis ; fouette courrier ! Pendant que je galoperais d’un côté, vous feriez faire de l’autre à ma belle un joli chemin ! Me crottant, m’échinant pour la gloire de votre famille ; vous, daignant concourir à l’accroissement de la mienne ! Quelle douce réciprocité ! Mais, Monseigneur, il y a de l’abus. Faire à Londres, en même temps, les affaires de votre maître et celles de votre valet ! représenter à la fois le Roi et moi dans une Cour étrangère, c’est trop de moitié, c’est trop. – Pour toi, Bazile ! fripon mon cadet ! je veux t’apprendre à clocher devant les boiteux ; je veux... Non, dissimulons avec eux, pour les enferrer l’un par l’autre. Attention sur la journée, monsieur Figaro ! D’abord avancer l’heure de votre petite fête, pour épouser plus sûrement ; é
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==[[Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/195]]==
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