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==[[Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, II.djvu/55]]== ▼
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::::''À Charles Vesseron.''
:Une chanson folle et légère
:Comme le drapeau tricolore
:Court furieusement dans l’air,
:Fifrant une France âpre encor.
:Sa gaîté qui rit d’elle-même
:Et du reste en passant se moque
:Pourtant veut bien dire : Tandem !
:Et vaticine <span style="font-variant:small-caps">le</span> grand choc.
:Écoutez ! le flonflon se pare
:Des purs accents de la Patrie,
:Espèce de chant du départ
:Du gosse effrayant de Paris.
:Il est le rhythme, il est la joie,
:Il est la Revanche essayée,
:Il est l’entrain, il est tout, quoi !
:Jusqu’au juron luron qui sied,
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==[[Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, II.djvu/56]]==
Jusqu’au cri de reconnaissance
:Qu’on pousse quand il faut qu’on meure
:De sang-froid, dans tout son bon sens,
:Avec de l’honneur plein son cœur !
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et contents}}
[[Catégorie:Paul Verlaine|Gais et contents]]
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