« Les Contemplations/Melancholia » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/138]]==
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II
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La faim passe bientôt sa griffe sous la porte,
Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/139]]==
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Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or ;
Tout est vendu ! L'enfant travaille et lutte encor ;
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Un homme de génie apparaît. Il est doux,
Il est fort, il est grand ; il est utile à tous ;
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/140]]==
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Comme l'aube au-dessus de l'océan qui roule,
Il dore d'un rayon tous les fronts de la foule ;
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Tout marin, pour dompter les vents et les courants,
Met tour à tour le cap sur des points différents,
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/141]]==
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Et, pour mieux arriver, dévie en apparence ;
Il fait de même ; aussi blâme et cris ; l'ignorance
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La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain —
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/142]]==
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D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
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Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ;
On entend, sous les coups de la botte ferrée,
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/143]]==
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Sonner le ventre nu du pauvre être muet !
Il râle ; tout à l'heure encore il remuait ;
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Vos tas d'ordures sont moins noirs que les vivants !
Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Les vents.
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/144]]==
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Cet homme ne croit rien et fait semblant de croire ;
Il a l'œil clair, le front gracieux, l'âme noire ;
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Il jouait à la baisse, et montait à mesure
Que notre chute était plus profonde et plus sûre ;
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/145]]==
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Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ;
Il fit, travailleur âpre et toujours à l'affût,
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Les malheureux sont là, dans le malheur reclus.
L'indigence, flux noir, l'ignorance, reflux,
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/146]]==
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Montent, marée affreuse, et parmi les décombres,
Roulent l'obscur filet des pénalités sombres.
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De quelque arbre céleste épanoui plus haut.
Noir paradis dansant sur l'immense cachot !
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==[[Page:Hugo - Les Contemplations, Nelson, 1856.djvu/147]]==
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Ils savourent, ravis, l'éblouissement sombre
Des beautés, des splendeurs, des quadrilles sans nombre,