« Contes d’Andersen/La Princesse sur un pois » : différence entre les versions
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une princesse, mais une princesse véritable.
Il fit donc le tour du monde pour en trouver une,
et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas
mais il ne pouvait jamais s’assurer si c’étaient de
véritables princesses
elles lui paraissait suspect. En conséquence, il
revint bien affligé de n’avoir pas trouvé ce qu’il
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Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs
se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait
à torrent
frappa à la porte du château, et le vieux roi s’empressa
d’ouvrir.
C’était une princesse. Mais grand Dieu
la pluie et l’orage l’avaient arrangée
de ses cheveux et de ses vêtements, entrait
par le nez dans ses souliers, et sortait par le talon.
Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.
«
vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans
la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit
un pois au fond du lit. Ensuite elle prit vingt
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matelas, qu’elle étendit sur le pois, et encore
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matelas.
C’était la couche destinée à la princesse
matin, on lui demanda comment elle avait
passé la nuit.
«
les yeux de toute la nuit
dans le lit
rendu la peau toute violette. Quel supplice
À cette réponse, on reconnut que c’était une
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pois à travers vingt matelas et vingt édredons.
Quelle femme, sinon une princesse, pouvait avoir
la peau aussi délicate
Le prince, bien convaincu que c’était une véritable
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à moins qu’un amateur ne l’ait enlevé.
Voilà une histoire aussi véritable que la princesse
[[Image:Bertall_ill_Les_Habits_Neufs_du_Grand_Duc_fin.png|center|100px|Vignette de Bertall]]
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