« Histoire et description naturelle de la commune de Meudon » : différence entre les versions

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La partie supérieure du sol de la forêt de Meudon, notamment les argiles à meulières, renferment deux espèces de minerais dont l'abondance et la structure doivent offrir le plus vif intérêt relativement à la géologie du bassin de Paris. Je parlerai d'abord du 1<sup>er</sup> qui s'y trouve à l'état de pisolithe hidroxidé, dont l'étude a été négligée jusqu'à présent, et ferai connaître sa richesse métallique.
 
Il forme généralement des nids ou amas plus ou moins alongésallongés au milieu de l'argile et dans les interstices que laissent les meulières entre elles ; il se présente, suivant les localités, en grains isolés, depuis le volume d'un gros grain de plomb ou de chenevis jusqu'à celui de nodules pugillaires , composés eux-mêmes de grains semblables fortement agglutinés par un ciment argilo-ferrugineux, et dont l'ensemble prend alors la contexture tuberculaire ; ils ont, du reste, l'un et l'autre, aussi bien dans les formes qu'ils affectent que par leur manière d'être, la plus grande analogie avec les limonites de la Bourgogne, et mériteraient certainement d'attirer l'attention si le métal qui en provient était moins commun dans la nature et le combustible plus abondant autour de nous.
 
Le fer pisolithique hidroxidé de Meudon ne le cède à aucun autre de ce genre, en richesse métallique ; il donne, étant bien lavé, 33 pour cent d'une fonte très belle<ref>On exploite , dans des contrées où le bois n'est pas rare du minerai qui ne donne que 27 pour cent da fonte.</ref>, et 29 pour cent de gangue insoluble dans l'acide hydrochlorique.