« Histoire et description naturelle de la commune de Meudon » : différence entre les versions

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Malgré son importance, la commune n'a pas de local convenable pour sa mairie.
 
=== <center>Industrie, Commerce.</center> ===
 
 
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=== <center>Constitution physique et morale des habitants.</center> ===
 
 
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Gardons-nous donc, physiquement, moralement et même politiquement, d'interdire au Français l'usage de cette liqueur bienfaisante. Que les échos des bois, des vallons, répètent ses chansons bachiques ! Depuis que les Phocéens, suivant les uns, Brennus, au dire des autres, ont introduit la vigne en France, le vin n'a-t-il pas contribué à modifier, de père en fils, le caractère de ses habitants<ref>Je ne sais si Fourier, dans ses inconcevables rêveries sociales, a préconisé l'emploi du bon vin ; mais assurément il aurait pu le compter au nombre des ressorts qu'il fait jouer pour réformer et embellir l'espèce humaine.</ref>? La légèreté française, le caractère français, sont dus probablement à l'usage universellement répandu du vin en France et à la qualité de ce vin. Qui sait s'il n'a pas joué un grand rôle dans nos combats, tandis que le Germain reste impassible à côté de son ''widerkompt'' rempli de bière, et que le Russe, saturé de lait et d'''acoucis'' (concombres) qu'il aime à l'excès, se laisse tuer sans reculer d'un pas. J'oserais presque dire que le vin est une sauve-garde de la gloire nationale. Opprobre donc à l'empereur Domilien, qui fit impitoyablement arracher les vignes dans les Gaules ; et honneur à Probus, qui, deux siècles après, les fit replanter ! Loin de moi, cependant, la pensée que l'on ne puise du courage que dans les liqueurs fermentées ; il y a trop d'exemples du contraire. Napoléon en prenait à peine ; mais distinguons du courage calme et impassible du général qui plane sur le champ de bataille, le courage du soldat qui marche sans prévoir ; la spontanéité fait son principal mérite et quel stimulant est plus capable que le vin, de faire surgir chez lui cette qualité brillante !
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== <center>CHAPITRE II. <br /><br /> <center>'''_<big>_<big>_<big>.</big>_</big>_</big>_'''</center> <br /><br /> <big><big>DETAILS HISTORIQUES.</big></big></center> ==
 
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= CHAPITRE II. <br> ------- <br> DETAILS HISTORIQUES. =
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=== <center>Origine.</center> ===
 
 
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=== <center>Village et Château.</center> ===
 
 
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=== <center>Fleury.</center> ===
 
 
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=== <center>Bas-Meudon.</center> ===
 
 
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== <center>Bellevue.</center> ==
 
 
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== <center>Invasions étrangères.</center> ==
 
 
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=== <center>Catastrophe du chemin de fer de la rive gauche.</center> ===
 
 
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Assurément, si les inondés du Rhône avaient accusé le Corps royal des ponts et chaussées de n'avoir pas pris des mesures suffisantes pour empêcher le fleuve de faire autant de ravages qu'il en a faits, la charité publique, grande et inépuisable en France, qui avait été implorée immédiatement, n'en aurait pas moins suivi son cours. En présence de forces majeures, telles que le feu et l'eau, la société ne manque jamais de se rendre solidaire envers les individus qui en ont été les victimes, mais pourvu cependant que des philantropes prennent l'initiative en temps opportun ; car les calamités, quand elles se reproduisent souvent ou à de courts intervalles, ainsi que nous n'en avons que trop la preuve, ont le triste privilège de se faire oublier réciproquement des masses.
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= CHAPITRE III. <br> ------- <br> FORÊT DE MEUDON.=
 
== <center>CHAPITRE III. <br /><br /> <center>'''_<big>_<big>_<big>.</big>_</big>_</big>_'''</center> <br /><br /> <big><big>FORÊT DE MEUDON.</big></big></center> ==
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=== <center>Situation et étendue.</center> ===
 
 
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=== <center>Considérations sur son origine, et celle des forêts en général.</center> ===
 
 
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=== <center>Faits historiques.</center> ===
 
 
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=== <center>Description pittoresque.</center> ===
 
 
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== <center>CHAPITRE IV. <br /><br /> <center>'''_<big>_<big>_<big>.</big>_</big>_</big>_'''</center> <br /><br /> <big><big>AGRICULTURE.</big></big></center> ==
=CHAPITRE IV. ------- AGRICULTURE. =
 
 
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=== <center>Economie rurale et forestière.</center> ===
 
 
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=== <center>Botanique.</center> ===
 
 
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==== <center><big>ACOTYLÉDONES.</big></center> ====
 
 
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* Chara obtusa.
 
==== <center><big>MONOCOTYLÉDONES.</big></center> ====
 
 
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==== <center><center>DYCOTYLÉDONES.</center></center> ====
 
 
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* Betula pubescens, var. b.
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== <center>CHAPITRE V. <br /><br /> <center>'''_<big>_<big>_<big>.</big>_</big>_</big>_'''</center> <br /><br /> <big><big>ZOOLOGIE.</big></big></center> ==
 
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= CHAPITRE V. -------- ZOOLOGIE. =
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=== <center>Faits historiques.</center> ===
 
 
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=== <center>Oiseaux.</center> ===
 
 
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=== <center>Reptiles.</center> ===
 
 
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=== <center>Poissons.</center> ===
 
 
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=== <center>Insectes.</center> ===
 
 
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M. Guérina principalement découvert dans les serres aux ananas, un coléoptère nouveau, appartenant à un genre fort curieux, représenté jusqu'alors par une seule espèce. Ce genre, qui porte le nom de Mynneclùxenus, avait d'abord été signalé au fonds des fourmilières,par M.Chevrolat dans la portion de ces nids qui conserve toujours une température assez élevée. L'espèce nouvelle semble avoir besoin de vivre dans des conditions analogues, car la température des serres aux ananas est même beaucoup plus élevée que celle du fonds des fourmilières. M.Guérin Méneville a nommé cette nouvelle espèce Myrmechirariorum<ref>Myrhechixbnus Vaporarioruh. Oblongus, flavoferrugineus ; capite thorace elytris que crebre-punclatis; corpore subtus antennis pedibusque pallidioribus. — L. 0002 : 1. 0,0003/4.</ref> : il en a donné une courte description dans son remarquable journal intitulé : la Revue zoologique de la Société Cuviérienne, 1843, page 23, et une figure accompagnée d'une description plus détaillée, dans les Annales de la Société Entomologique de France, 2<sup>e</sup> série, t. 1, p. 65, pi. 2, fig. 1, (1843).
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== <center>CHAPITRE VI. <br /><br /> <center>'''_<big>_<big>_<big>.</big>_</big>_</big>_'''</center> <br /><br /> <big><big> GÉOLOGIE.</big></big></center> ==
 
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= CHAPITRE VI. -------- GEOLOGIE. =
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=== <center>Description géologique des collines de Meudon.</center> ===
 
 
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Rétrospectivement et sous le rapport de l'industrie, je crois devoir ajouter à la fin de ce paragraphe que l'on trouve dans le voisinage de l'étang des Fonceaux une terre bolaire jaunâtre, très propre à la fabrication de la brique et de la poterie grossière, sans addition d'aucune autre matière ; cette terre qui forme une couche de deux mètres environ de puissance, est située au dessus des argiles à meulières et se confond avec la terre végétale.
 
=== <center>Minerais de fer et de manganèse.</center> ===
 
 
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Quant à l'époque géologique à assigner a ces deux minerais de fer et de manganèse, je crois pouvoir la rapporter au grand sol de transport ou diluvium, bien qu'il en existe à peine des traces sur les points élevés où ils gisent. Ces métaux hydratés y ont été apportés évidemment par une cause qui a agi sur toute la surface du pays. Je ne serais pas même éloigné de croire que le fer dont l'oxide colore si vivement la partie supérieure de nos sablonnières ou grès et même le manganèse cobaltifère qui s'y trouve accidentellement, provinssent de la même source, après avoir, bien entendu, traversé à l'état de dissolution, et en vertu de leur pesanteur spécifique, les argiles colorées situées au dessus et qui leur doivent aussi leurs nuances marbrées. C'est dans ce passage qu'ils auraient formé les dépôts que nous venons de voir et sur lesquels j'ai désiré particulièrement attirer l'attention des géologues et des métallurgistes<ref>Les personnes qui ont suivi le cours de minéralogie de M. Alexandre Brongniart, au Muséum, se rappelleront peut-être que ce savant professeur, à l'occasion de la limonité sablonneuse, en plaques étendues dans la sablonnière de Viroflay, près de Meudon, a fait remarquer que l'on avait cru y reconnaître des indices d'or. Je ne sais si les sables, qui entrent dans la composition des bouteilles de Sèvres et qui proviennent de Meudon, en renferment aussi, ou s'il est disséminé dans la terre avec laquelle les creusets sont construits ; toujours est-il que l'on rencontre assez fréquemment des grains d'or assez gros dans la partie inférieure des parois de ces vases lorsqu'on les brise.</ref>.
 
=== <center>Traces anciennes et concrétions calcaires de la Seine.</center> ===
 
 
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Le choc répété des eaux sur ce point où le courant se porte avec violence et détermine de nombreux remous, surtout pendant les grands eaux, ne pourrait-il pas rendre compte de l'abondance de calcaire concrétionné qui se dépose là plutôt qu'ailleurs ? On sait que, sur les côtes de l'Océan, il se forme souvent des incrustations calcaires là où la mer brise avec beaucoup de violence. Cette agitation extraordinaire, incessante, des eaux, tandis qu'elles sont calmes dans les autres parties delà rivière, ne hâterait-elle pas la précipitation des sels calcaires qu'elle tient en dissolution ? J'irai même plus loin dans cette hypothèse : je suis à me demander si les concrétions qui encroûtent les coquilles ou autres objets tels que des cailloux roulés au fond du lit de la rivière, ne résulteraient pas plutôt du passage horizontal des eaux que d'un dépôt opéré lentement et de haut en bas ? Enfin, pour en revenir à l'île Séguin, n'y aurait-il pas lieu aussi à tenir compte de la présence de la spongille dont les anfractuosités de notre calcaire sont fréquemment tapissées, et qui contribuerait à son développement, non, bien entendu, par les principes solides que ce polypier pourrait renfermer, mais à cause de sa structure celluleuse, susceptible de retenir des particules terreuses ou calcaires ? Nul doute, d'après ces considérations, que toutes les pointes en amont des îlots de la Seine et la partie de leurs rives fortement exposées au choc du courant n'offrent plus ou moins le même phénomène<ref>En effet, j'ai constaté, depuis cette observation, exactement la même chose, à la pointe en amont de l'île Billancourt (peut-être mieux Biancourt) et sur sa rive septentrionale, là où les eaux portent tous leurs efforts. On dirait que la concrétion calcaire agit, dans cette circonstance, comme un ciment déposé à dessein par la nature pour empêcher qu'un nouveau caprice du fleuve ne vienne faire disparaître des îlots formés primitivement par lui, et livrés à de florissantes cultures.</ref>.
 
=== <center>Nappes et cours d'eau.</center> ===
 
 
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Si, dans l'origine, il ne devait pas y avoir d'étangs proprement dits dans la forêt de Meudon (la plupart, à l'exception de celui des Fonceaux, paraissent avoir été créés pour le plaisir de la chasse et de la pêche), il n'en devait pas moins exister un cours d'eau assez abondant, provenant de toutes les sources qui sourdent dans la vallée dont je viens de faire mention ; après avoir arrosé le fertile enclos actuel du haras, et alimenté la pièce d'eau hexagone qu'il renferme, le cours d'eau actuel sans nom connu allait en suivant le val, se jeter dans la Seine aux Moulineaux<ref>Le nom de Moulineaux vient de quelques moulins que ce ruisseau a fait jadis marcher, à remplacement de la propriété du prince Berthier, convertie aujourd'hui en distillerie de fécule de pommes de terre.</ref>. Depuis longtemps, semblable à la Bièvre dans Paris, ce ruisseau est retenu par de nombreux lavoirs qui ont valu à la partie de Meudon qu'il traverse le nom de Rû par contraction du mot primitif. Quand par hasard on lui permet de circuiter,. hélas, quelle métamorphose ! On le prendrait plutôt pour un enfant del'Achéronquepour un de ces ruisseaux au doux murmure et au cristal limpide dans lequel les Naïades aimaient à se mirer ; des laveuses passent aujourd'hui tout leur temps à se pencher péniblement sur ses eaux savonneuses, et des rongeurs immondes sont les hôtes de ces bords infects où venaient se désaltérer les oiseaux du ciel.
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== <center>CHAPITRE VII. <br /><br /> <center>'''_<big>_<big>_<big>.</big>_</big>_</big>_'''</center> <br /><br /> <big><big>MÉTÉOROLOGIE.</big></big></center> ==
 
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= CHAPITRE VII. ------- MÉTÉOROLOGIE.=
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=== <center>Météorologie, Maladies et Phénomènes divers.</center> ===
 
 
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<center>'''FIN.'''</center>
 
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== <center><big><big>TABLE.</big></big></center> ==
 
 
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<center>'''FIN DE LA TABLE.'''</center>
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== <center><big><big>ERRATA.</big></big></center> ==
 
= ERRATA. =