« De l’utilité et de l’inconvénient des études historiques pour la vie » : différence entre les versions

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La série de ces traités fut close par le quatrième, ''Richard Wagner à Bayreuth'', bien que l’auteur se fût proposé d’en rédiger au moins treize. Certains projets qui ont été conservés en indiquent même vingt-quatre.
 
En mars 1874, après l’apparition de la seconde ''Considération intempestive'', Nietzsche écrivit : « Je sais bien que mes effusions sont celles d’un dilettante qui manque quelque peu de maturité, mais, pour moi, il importe avant tout d’amener au jour tout ce qui a un caractère polémique et négatif. Je veux commencer par parcourir toute l’échelle de mes inimitiés, de haut en bas, et d’une façon assez excessive pour que la voûte en retentisse. Plus tard, dans cinq ans, je jetterai loin de moi toute polémique et je songerai à une " bonne oeuvre ". Aujourd’hui j’ai la poitrine trop oppressée par la répugnance et l’affliction. Il faut que cela sorte, bon gré, mal gré ; pourvu que cela soit définitif. J’ai encore à chanter onze de ces mélodies. »
 
 
La deuxième ''Considération intempestive'' fut composée à Bâle durant l’automne de 1873. L’impression, commencée en janvier 1874, à Leipzig, fut terminée en février. Erwin Rhode, le philologue ami de Nietzsche, l’aida à la correction des épreuves et proposa quelques changements qui furent presque tous utilisés. L’ouvrage parut chez E. W. Fritzsch à Leipzig.