« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Chapiteau » : différence entre les versions

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cercle, ni même dans le carré qui aurait inscrit ce cercle.
 
À la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], par exemple, dont le chœur et la nef sont
portés sur des colonnes monocylindriques, la section de la colonne étant
un cercle dont le centre est en A (26), les lits de sommiers des archivoltes
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Avant de passer outre, nous faisons voir (27) l'élévation de ces chapiteaux
des gros piliers cylindriques de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], du côté de la nef.
Les bancs de beau cliquart dont sont composés ces piles et leurs chapiteaux
sont bas d'assises et ne portent guère plus de 0,40 c. à 0,45 c. de hauteur.
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seulement leurs crochets d'angles sont plus forts, plus larges, les feuilles
plus grasses et moins découpées. Il est, du reste, une observation à faire
au sujet des chapiteaux du chœur de Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], que nous ne
devons pas omettre, c'est que les chapiteaux des colonnettes isolées de la
galerie du premier étage paraissent d'un travail plus ancien que les chapiteaux
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[[Image:Chapiteau.cathedrale.Paris.png|center]]
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Dans le même monument, la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], nous voyons les chapiteaux
des piles séparant les deux collatéraux déjà combinés pour recevoir
exactement les retombées des différents arcs des voûtes. Mais nous reviendrons
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employés, sur la sculpture des chapiteaux, nous présenterons un exemple
tiré du tour du chœur de la grande église de Mantes, contemporaine du
chœur de Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], et qui paraît avoir été élevée par les mêmes
maîtres. Les murs du sanctuaire de l'église de Mantes sont portés sur des
colonnes en grès qui n'ont pas plus de 0,50 c. de diamètre. Pour résister à
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Un des premiers exemples de cette transformation se rencontre à l'entrée
de la nef de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]]; les premières travées de cette nef sont
d'une époque un peu postérieure aux suivantes (voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]]). L'architecte,
en laissant subsister au centre du groupe de colonnes le gros pilier
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décoration des édifices.
 
Entre le chapiteau de Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]] (fig. 31) et celui que nous
représentons ici (32), il y a un grand pas de fait vers l'unité d'aspect; mais
les quatre colonnes engagées viennent encore couper le gros chapiteau,
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issant entre les tiges des crochets supérieurs à l'aplomb des quatre grandes
faces du tailloir octogonal.
<span id=Paris1></div>
[[Image:Chapiteau.refectoire.Saint.Martin.des.Champs.Paris.png|center]]
<div class="text">
Le chapiteau que voici (43), l'un de ceux qui supportent les voûtes du réfectoire
de Saint-Martin-des-Champs à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]] (1220 environ), explique ce premier
pas vers le chapiteau à tailloir octogonal du milieu du XIII<sup>e</sup> siècle. La
transition est évidente dans les exemples tirés de Saint-Martin-des-Champs;
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comme nécessaire sur ce point, on lui donna d'abord un tailloir carré
suivant l'usage admis (45), comme dans les meneaux des fenêtres supérieures
de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]] (1225 à 1230), et un seul rang de crochets
soutenant les angles de ce tailloir; mais les deux angles A ne portaient
rien, n'avaient aucune raison d'exister; on changea de système. Ce chapiteau
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entre les verticales et les courbes des meneaux. On peut voir de ces chapiteaux
de meneaux à tailloirs circulaires aux fenêtres de la Sainte-Chapelle
de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], des chapelles absidales de la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]], des chapelles
de la nef de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]] (1240 environ). La section horizontale
des meneaux
</div>
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Nous présentons (voy. 48 bis) un chapiteau des montants simples appartenant
aux fenêtres des chapelles absidales de Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]]; son
tailloir, ainsi que l'indique la section horizontale A, est un hexagone. Le fût
de la colonnette se prolonge jusque sous le bord supérieur de la corbeille,
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comme le houx, le lierre, la vigne, l'églantier, le framboisier. L'imitation
de la nature est déjà parfaite, recherchée même, ainsi que le fait voir un
des chapiteaux de l'arcature de la Sainte-Chapelle haute de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]] (49). On
trouve encore, dans cet exemple, le crochet du commencement du XIII<sup>e</sup> siècle;
mais sa tête n'a plus rien du bourgeon, c'est un bouquet de feuilles;