« Philosophes modernes - Maine de Biran » : différence entre les versions
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{{journal|Philosophes modernes - Maine de Biran <ref>Oeuvres complètes, publiées par M. V. Cousin, 4 vol. in-8°, chez Ladrange. </ref>|[[Auteur :Jules Simon|Jules Simon]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.28, 1841}}
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Il y a près de trente ans que
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pour un signe de faiblesse ; et dans ce pays où la philosophie domine les passions politiques et ne leur est pas asservie, on a peine à comprendre
M. de Biran
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et du bien-être que cette position lui assurait, et ne chercha pas à tirer un autre parti de sa liaison étroite avec M. Lainé.
Le caractère de la philosophie de M. de Biran
Les œuvres de M. de Biran sont
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humaine, et une intelligence très vive et très nette du jeu de nos facultés entre elles ; mais le sujet est loin
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{{tiret2|philoso|phiques}} au commencement de ce siècle, et si Cabanis et Bérard
Outre ces quatre grands mémoires, M. de Biran a encore écrit un excellent article sur les leçons de philosophie de M. Laromiguière, une réfutation da système de Hume, un article sur Leibnitz, inséré dans la ''Biographie universelle'', et
Si les ouvrages de M. de Biran
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et M. Cousin dut rendre tous les papiers qui lui avaient été confiés, excepté le manuscrit des ''Rapports du physique et du moral'', que M. Lainé
Pour les gens du monde qui veulent juger la science sans la connaître, quand ils lui font
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des causes secondes si on ne remonte à la cause première, et que la cause première, qui est Dieu,
Du moins, vers le milieu du XVIIIe siècle, dans le premier développement de
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des écoles en présence, une lutte, un combat ; les sensualistes dominaient, mais à côté
M. de Biran, ancien garde-du-corps de Louis XVI, retiré pendant la
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ville de Bergerac, il envoyait des mémoires à toutes les académies de
Là se réunissaient tous ceux qui cultivaient alors la philosophie avec quelque renommée. On comptait parmi eux plusieurs hommes justement célèbres, et qui, dans des genres divers, ont rendu de grands services. En politique, assez indifférens pour la plupart à la forme du gouvernement, et amis de
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l’oeil une régularité, une simplicité, qui le charmaient sans le fatiguer, et
Rien ne prouve mieux la faiblesse de cette triste philosophie que la parfaite assurance de ses partisans et leur confiance inaltérable en leur propre infaillibilité. Ce grand repos, cette immobilité,
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raillait
M. de Biran se sépara complètement de
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fondait la science psychologique, il en aurait révélé le résultat le le plus précieux, et il
La commission de
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Du reste, si la théorie de M. de Biran est déjà tout entière dans ce traité de ''
Quelle est précisément la part de M. de Biran dans
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{{tiret2|en|semble}} de croyances sociales et politiques de
M. de Biran
Dès la première leçon de M. Royer-Collard à la Faculté, des Lettres, M. de Biran fit partie de son auditoire
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faisait ainsi partie pour la seconde fois
Le cours de M. Royer-Collard roula tout entier sur
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{{tiret2|observa|tion}} complète à des observations inexactes et insuffisantes, qui ont combattu une psychologie par une autre ? Si
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théorie de la raison générale
Une vive amitié
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M. Royer-Collard. Ce qui attachait surtout M. Cousin à M. de Biran,
Tout en enseignant à M. Royer-Collard et à M. Cousin la nature de la volonté, M. de Biran
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sphère, supérieure à
M. de Biran,
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récens analystes
Ainsi M. de Biran
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tourner la difficulté et de recourir à la révélation comme Malebranche, elle espère fermement
Tels furent les rapports de M. de Biran avec
Un homme de ce talent, qui fut député pendant quatorze ans, et pendant neuf ans membre du conseil
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vue. Son opinion ne nous est connue que par ses votes et par quelques discours
==[[Page:Revue des Deux Mondes - Période initiale, 4e série, tome 28.djvu/661]]==
avec
Il
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{{tiret2|mé|prisable}} pour des yeux grossiers, ce fait si simple et si pauvre en apparence, en réalité si fécond, ce seul fait a suffi, une fois entouré de lumière par
Quels que soient les services rendus depuis à la philosophie par
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