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C’est alors que, levant la tête, je la vis à deux pas de moi. Ses souliers, dans le sable, faisaient un bruit léger que j’avais confondu avec celui des gouttes d’eau de la haie. Elle avait sur la tête et les épaules un grand fichu de laine noire, et la pluie fine poudrait sur son front ses cheveux. Sans doute, de sa chambre, m’avait-elle aperçu par la fenêtre qui donnait sur le jardin. Et elle venait vers moi. Ainsi ma mère, autrefois, s’inquiétait et me cherchait pour me dire : « Il faut rentrer », mais ayant pris goût à cette promenade sous la pluie et dans la nuit, elle disait seulement avec douceur : « Tu vas prendre froid ! » et restait en ma compagnie à causer longuement...
C’est alors que, levant la tête, je la vis à deux pas de moi. Ses souliers, dans le sable, faisaient un bruit léger que j’avais confondu avec celui des gouttes d’eau de la haie. Elle avait sur la tête et les épaules un grand fichu de laine noire, et la pluie fine poudrait sur son front ses cheveux. Sans doute, de sa chambre, m’avait-elle aperçu par la fenêtre qui donnait sur le jardin. Et elle venait vers moi. Ainsi ma mère, autrefois, s’inquiétait et me cherchait pour me dire : « Il faut rentrer », mais ayant pris goût à cette promenade sous la pluie et dans la nuit, elle disait seulement avec douceur : « Tu vas prendre froid ! » et restait en ma compagnie à causer longuement...


Yvonne de Galais me tendit une main brûlante, et, renonçant à me faire entrer aux Sablonnières,
Yvonne de Galais me tendit une main brûlante, et, renonçant à me faire entrer aux {{tiret|Sablon|nières}}