« La Jangada/Première partie/16 » : différence entre les versions

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« Monsieur Fragoso ? lui dit-elle, après l’avoir pris à l’écart.
 
Mademoiselle Lina ? répondit Fragoso.
 
– Je ne crois pas que votre ami Torrès ait l’intention de nous accompagner à Ega.
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– C’est un ordre ?…
 
– C’est une prière !

Je resterai.
 
– Monsieur Fragoso ?
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« Mais voyez donc, regardez donc, maîtresse, ces belles dames dans leurs belles robes !
 
Lina en deviendra folle ! s’écria Benito.
 
– Ces toilettes, si elles étaient bien portées, répondit Minha, ne seraient peut-être pas aussi ridicules !
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– Veillons encore, monsieur Fragoso.
 
– Veillons toujours, mademoiselle Lina », répondit Fragoso.

Le lendemain, 27 juillet, dès le lever du jour, Benito donnait au pilote le signal du départ.
 
À travers l’entre-deux des îles qui émergent de la baie d’Arenapo, l’embouchure du Japura, large de six mille six cents pieds, fut un instant visible. Ce grand affluent se déverse par huit bouches dans l’Amazone, comme s’il se jetait dans quelque océan ou quelque golfe. Mais ses eaux venaient de loin, et c’étaient les montagnes de la république de l’Équateur qui les envoyaient dans un cours que des chutes n’arrêtent qu’à deux cent dix lieues de son confluent.
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– Dans huit jours.
 
Alors tu y arriveras bien avant nous. Veux-tu te charger de remettre une lettre à son adresse ?
 
– Volontiers.