« Les Destinées (recueil)/La Colère de Samson » : différence entre les versions

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{{TitrePoeme|[[Les Destinées]]|Alfred de Vigny|'''La Colère de Samson'''}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/95]]==
 
 
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Les flots de la poussière ainsi qu’un lac limpide.
Le lin blanc de la tente est bercé mollement ;
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==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/96]]==
<poem>
L’&oelig;uf d’autruche allumé veille paisiblement,
Des voyageurs voilés intérieure étoile,
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Ses bras fins tout mouillés de tièdes sueurs,
Ses pieds voluptueux qui sont croisés sous elle,
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==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/97]]==
<poem>
Ses flancs plus élancés que ceux de la gazelle,
Pressés de bracelets, d’anneaux, de boucles d’or,
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Mais le chant verse un somme en sa tête légère.
 
«
« Une lutte éternelle en tout temps, en tout lieu
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==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/98]]==
<poem>
« Une lutte éternelle en tout temps, en tout lieu
Se livre sur la terre, en présence de Dieu,
Entre la bonté d’Homme et la ruse de Femme.
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Aux cheveux dénoués qui roulent sur son front,
Et les regrets du lit, en marchant, le suivront.
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==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/99]]==
<poem>
Il ira dans la ville, et là les vierges folles
Le prendront dans leurs lacs aux premières paroles.
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Elle rit et triomphe ; en sa froideur savante,
Au milieu de ses s&oelig;urs elle attend et se vante
</poem>
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/100]]==
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De ne rien éprouver des atteintes du feu.
À sa plus belle amie elle en a fait l’aveu :
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Où voyant les Humains Dieu dit : Je me repens !
Bientôt, se retirant dans un hideux royaume,
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==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/101]]==
<poem>
La Femme aura Gomorrhe et l’Homme aura Sodome,
Et, se jetant, de loin, un regard irrité,
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De se voir découverte ensemble et pardonnée.
Car la bonté de l’Homme est forte, et sa douceur
É
Écrase, en l’absolvant, l’être faible et menteur.
</poem>
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/102]]==
<poem>
Écrasecrase, en l’absolvant, l’être faible et menteur.
 
Mais enfin je suis las. — J’ai l’aine si pesante,
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Interdire à ses yeux de voir ou de pleurer,
C’est trop ! — Dieu s’il le veut peut balayer ma cendre,
</poem>
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/103]]==
<poem>
J’ai donné mon secret ; Dalila va le vendre.
— Qu’ils seront beaux, les pieds de celui qui viendra
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Allumèrent l’encens ; dressèrent un festin
Dont le bruit s’entendait du mont le plus lointain,
</poem>
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/104]]==
<poem>
Et près de la génisse aux pieds du Dieu tuée
Placèrent Dalila, pâle prostituée,
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Et quand enfin Samson secouant les colonnes
Qui faisaient le soutien des immenses Pylônes
Ecrasant
Ecrasant d’un seul coup sous les débris mortels
</poem>
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/105]]==
<poem>
Ecrasant d’un seul coup sous les débris mortels
Ses trois mille ennemis, leurs Dieux et leurs autels ? &mdash;
 
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<small>Écrit à Shavington (Angleterre), 7 avril 1839.</small>
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/106]]==
 
==[[Page:Vigny - Les Destinées, Lévy, 1864.djvu/107]]==