« L’Odyssée/Traduction Leconte de Lisle/12 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasBot (discussion | contributions)
m ThomasV: match
ThomasV (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 94 :
 
Eurylokhos parla ainsi, et tous l'applaudirent. Et, aussitôt, ils entraînèrent les meilleurs bœufs de Hèlios, car les bœufs noirs au large front paissaient non loin de la nef à proue bleue. Et, les entourant, ils les vouèrent aux immortels ; et ils prirent les feuilles d'un jeune chêne, car ils n'avaient point d'orge blanche dans la nef. Et, après avoir prié, ils égorgèrent les bœufs et les écorchèrent ; puis, ils rôtirent les cuisses recouvertes d'une double graisse, et ils posèrent par-dessus les entrailles crues. Et, n'ayant point de vin pour faire les libations sur le feu du sacrifice, ils en firent avec de l'eau, tandis qu'ils rôtissaient les entrailles. Quand les cuisses furent consumées, ils goûtèrent les entrailles. Puis, ayant coupé le reste en morceaux, ils les traversèrent de broches.
 
Alors,
==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Leconte de Lisle, 1893.djvu/194]]==
 
Alors, le doux sommeil quitta mes paupières, et je me hâtai de retourner vers la mer et vers la nef rapide. Mais quand je fus près du lieu où celle-ci avait été poussée, la douce odeur vint au-devant de moi. Et, gémissant, je criai vers les dieux immortels :
 
– Père Zeus, et vous, dieux heureux et immortels, certes, c'est pour mon plus grand malheur que vous m'avez envoyé ce sommeil fatal. Voici que mes compagnons, restés seuls ici, ont commis un grand crime.