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gnal, c’était elle qui lui indiquait la route à suivre pour arriver jusqu’à la poterne…

Franz se dirigea vers cette lumière, dont l’éclat s’accroissait à mesure qu’il s’en rapprochait. Comme il était porté trop à gauche sur le plateau d’Orgall, il fut obligé de remonter d’une vingtaine de pas à droite, et, après quelques tâtonnements, il retrouva le rebord de la contrescarpe.

La lumière brillait en face de lui, et sa hauteur prouvait bien qu’elle venait de l’une des fenêtres du donjon.

Franz allait ainsi se trouver en face des derniers obstacles — insurmontables peut-être !

En effet, puisque la poterne était fermée, le pont-levis relevé, il faudrait qu’il se laissât glisser jusqu’au pied de la courtine… Puis, que ferait-il devant une muraille qui se dresserait à cinquante pieds au-dessus de lui ?…

Franz s’avança vers l’endroit où s’appuyait le pont-levis, lorsque la poterne était ouverte…

Le pont-levis était baissé.

Sans même prendre le temps de réfléchir, Franz franchit le tablier branlant du pont, et mit la main sur la porte…

Cette porte s’ouvrit.

Franz se précipita sous la voûte obscure. Mais à peine avait-il marché quelques pas que le pont-levis se relevait avec fracas contre la poterne…

Le comte Franz de Télek était prisonnier dans le château des Carpathes.