Wikisource

« Odelettes (Banville)/À Adolphe Gaïffe » : différence entre les versions

Navigation interactive dans l’historique
← Modification précédenteModification suivante →
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
ThomasBot (discussion | contributions)
Robots
739 460 modifications
m ThomasV: match
ThomasBot (discussion | contributions)
Robots
739 460 modifications
m ThomasV: split
Ligne 2 :
{{TitrePoeme|[[Odelettes (Banville)|Odelettes]]|Théodore de Banville||À Adolphe Gaïffe}}
 
==[[Page:De Banville - Les Stalactites.djvu/148]]==▼
 
▲<pages index==[[Page:"De Banville - Les Stalactites.djvu/" from=148]]= to=148 />
<poem>
Jeune homme sans mélancolie,
Blond comme un soleil d’Italie,
Garde bien ta belle folie.
C’est la sagesse ! Aimer le vin,
La beauté, le printemps divin,
Cela suffit. Le reste est vain.
Souris, même au destin sévère !
Et quand revient la primevère,
Jettes-en les fleurs dans ton verre.
Au corps sous la tombe enfermé
Que reste-t-il ? D’avoir aimé
Pendant deux ou trois mois de mai.
« Cherchez les effets et les causes, »
Nous disent les rêveurs moroses.
Des mots ! des mots ! cueillons les roses.
 
 
<small>Mai 1855.</small>
</poem>
Récupérée de « https://fr.wikisource.org/wiki/Odelettes_(Banville)/À_Adolphe_Gaïffe »