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– Pourquoi ? demanda Kin-Fo. Le plus ordinairement, l’assurance sur la vie indique chez l’assuré la crainte qu’une mort trop prochaine… |
– Pourquoi ? demanda Kin-Fo. Le plus ordinairement, l’assurance sur la vie indique chez l’assuré la crainte qu’une mort trop prochaine… |
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– Oh ! monsieur ! répondit William J. Bidulph le plus sérieusement du monde, cette crainte ne se produit jamais chez les clients de la Centenaire ! Son nom ne l’indique-t-il pas ? S’assurer chez nous, c’est prendre un brevet de longue vie ! Je vous demande pardon, mais il est rare que nos assurés ne dépassent pas la centaine… très rare… très rare !… Dans leur intérêt, nous devrions leur arracher la vie ! Aussi, faisons-nous des affaires superbes ! Donc, je vous préviens, monsieur, s’assurer à la Centenaire, c’est la quasi-certitude d’en devenir un soi-même ! |
– Oh ! monsieur ! répondit William J. Bidulph le plus sérieusement du monde, cette crainte ne se produit jamais chez les clients de la ''Centenaire'' ! Son nom ne l’indique-t-il pas ? S’assurer chez nous, c’est prendre un brevet de longue vie ! Je vous demande pardon, mais il est rare que nos assurés ne dépassent pas la centaine… très rare… très rare !… Dans leur intérêt, nous devrions leur arracher la vie ! Aussi, faisons-nous des affaires superbes ! Donc, je vous préviens, monsieur, s’assurer à la ''Centenaire'', c’est la quasi-certitude d’en devenir un soi-même ! |
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– Ah ! » fit tranquillement Kin-Fo, en regardant de son œil froid William J. Bidulph. |
– Ah ! » fit tranquillement Kin-Fo, en regardant de son œil froid William J. Bidulph. |