« Les Tribulations d’un Chinois en Chine/Chapitre 9 » : différence entre les versions

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– Eh bien, répondit Craig, nous l'avons suivi hier pendant toute une longue promenade qu'il a faite dans la campagne de Shang-Haï…
 
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– Fait », répondit Fry.
 
 
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Et voilà pour quelles raisons majeures Craig et Fry tentèrent de se mettre en relation avec Soun. Or, Soun n'était pas plus homme à résister à l'appât séduisant des taëls qu'à l'offre courtoise de quelques verres de liqueurs américaines.
 
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En vérité, dans tout ceci, il n'y avait rien qui fût de nature à alarmer l'agent principal de la Centenaire. Non ! jamais le riche Kin-Fo, dont personne d'ailleurs, Wang excepté, ne connaissait la situation, n'avait paru plus heureux de vivre.
 
 
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Quoi qu'il en fût, Craig et Fry durent continuer à s'enquérir de tout ce que faisait leur client, à le suivre dans ses promenades, car il était possible qu'il ne voulût pas attenter à sa personne dans sa propre maison.
 
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En tout cas, Kin-Fo le mettait bien à son aise. Il goûtait le premier à tous les mets et se croyait obligé à ne rien laisser desservir, sans y avoir au moins touché. Il suivait de là que Kin-Fo mangeait plus qu'à l'ordinaire, que son palais blasé retrouvait quelques sensations, qu'il dînait de fort bon appétit et digérait remarquablement. Décidément, le poison ne devait pas être l'arme choisie par l'ancien massacreur du roi des rebelles, mais sa victime ne devait rien négliger.
 
Du reste, toute facilité était donnée à Wang pour accomplir son œuvre. La
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porte de la chambre à coucher de Kin-Fo demeurait toujours ouverte. Le philosophe pouvait y entrer jour et nuit, le frapper dormant ou éveillé.
 
Kin-Fo ne demandait qu'une chose, c'est que sa main fût rapide et l'atteignît au cœur.
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Et il se retira discrètement, sans avoir été ni vu ni entendu.
 
 
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Kin-Fo ne quitta pas sa chambre de toute la journée… Le philosophe ne parut pas.
 
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Kin-Fo était donc de fort mauvaise humeur, car il semblait que tout conspirât contre lui.
 
 
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Aussi, de quelle façon il reçut Soun, lorsque celui-ci vint, comme à l'ordinaire, l'aider à sa toilette du matin.
 
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– Quoi ?
 
Que M. Wang…
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Que M. Wang…
 
– Wang ! Qu'a-t-il fait, Wang ? répliqua vivement Kin-Fo, en saisissant Soun par sa queue ! Qu'a-t-il fait ?
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– Il a fait cela ! s'écria Kin-Fo, dont le front rayonna. Va, Soun, va, mon ami ! Tiens ! voilà dix taëls pour toi, et surtout qu'on exécute en tous points les ordres de Wang ! »
 
 
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Là-dessus, Soun s'en alla, absolument abasourdi, et répétant : « Décidément mon maître est devenu fou, mais, du moins, il a la folie généreuse ! »
 
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Kin-Fo se redressa, ayant plus vécu dans cette dernière seconde que pendant sa vie tout entière !…
 
 
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Soun était devant lui, une lettre à la main.
 
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[[Les Tribulations d’un Chinois en Chine/Chapitre 8|Chapitre VIII]] — [[Les Tribulations d’und’
== reste ==
un Chinois en Chine/Chapitre 10|Chapitre X]]
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