« La Conquête du pain/L’expropriation » : différence entre les versions

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représentant qu’une partie de ce qu’il a produit.
 
— «
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— « Soit, nous dit-on. Mais il vous viendra des Rothschild du dehors. Pourrez-vous
empêcher qu’un individu ayant amassé des millions en Chine vienne
s’établir chez vous ? Qu’il s’y entoure de serviteurs et de travailleurs
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chez soi. Mais il y a des populations entières de misérables.
Les uns ont été ruinés par les guerres, les sécheresses,
 
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les pestes ; ils n’ont ni cheval, ni charrue. (Le fer était coûteux
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qui lui prend le tiers de ce qu’il produit ? Irait-il se faire métayer
pour donner la moitié de sa moisson au propriétaire ?
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<br/>
 
 
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Mais il n’a rien ; donc, il acceptera toutes les conditions, pourvu qu’il puisse
vivre en cultivant le sol et il enrichira le seigneur.
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Les neuf dixièmes des fortunes colossales des États-Unis (Henry Georges
l’a bien raconté dans ses ''
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''Problèmes Sociaux'') sont dus à
quelque grande coquinerie faite avec le concours de l’État. En Europe, les neuf
dixièmes des fortunes dans nos monarchies et nos républiques ont
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côté, il les portera soigneusement à la caisse d’épargne,
et celle-ci les prêtera au bourgeois qui est en train de monter une exploitation
 
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de va-nu-pieds. Puis, il prendra un apprenti, l’enfant d’un misérable
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poussait à faire le commerce.
 
Aujourd’
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hui, la méthode est plus simple. Le marchand qui possède
 
huiAujourd’hui, la méthode est plus simple. Le marchand qui possède
un capital n’a pas besoin de bouger de son comptoir pour s’enrichir. Il télégraphie
à un commissionnaire l’ordre d’acheter cent tonnes de thé ; il
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— et vous aurez aussi la réponse.
 
Multipliez
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les exemples, choisissez-les où bon vous semblera ; méditez
 
Multipliez les exemples, choisissez-les où bon vous semblera ; méditez
sur l’origine de toutes les fortunes, grandes ou petites, qu’elles viennent
du commerce, de la banque, de l’industrie ou du sol. Partout vous constaterez
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Voilà comment nous entendons l’expropriation et notre devoir pendant
la Révolution, dont nous espé
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ronsespérons l’arrivée, — non dans
deux cents ans d’ici, mais dans un avenir ''prochain''.
 
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de se rendre à son travail ; la veste qu’il endossera, la journée
finie ; sa casquette, lui sont aussi nécessaires que le marteau et l’enclume.
 
 
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<br/>
 
Qu’on le veuille, ou qu’on ne le veuille pas, c’est ainsi que le peuple entend
la révolution. Dès qu’il aura balayé les gouvernements,