« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Voûte » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
guillemets
YannBot (discussion | contributions)
m Bot: Fixing redirects
Ligne 2 :
{{TextQuality|75%}}<div class="text">
{| width=100% border="0"
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Voussure|Voussure]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index alphabétique - V|Index alphabétique - V]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Zodiaque|Zodiaque]] ></center>
|-
|
Ligne 484 :
Pour les architectes occidentaux, si fort empêchés, à cette époque,
lorsqu’ils prétendaient établir des voûtes sur le plan de la basilique
romaine (voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture religieuse|Architecture Religieuse]]), la vue d'un édifice comme la
basilique de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes C#Chagga|Chagga]], — et la Syrie centrale en possède encore plusieurs
conformes à ces dispositions, — devait leur faire naître la pensée d'appliquer ce mode de structure en remplaçant les dallages, qui ne pouvaient convenir aux climats de l'Occident, ni à la nature des matériaux
Ligne 625 :
les voûtes engendrées par deux cylindres se pénétrant à angle droit.
Nous développons tout ce qui touche à cette question dans l’article
[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], il n'est donc pas nécessaire de revenir ici sur ce sujet,
d'autant qu'alors, au commencement du XII<sup>e</sup> siècle, on n'apportait pas,
dans la pratique de la structure, les soins que les Romains avaient su y
Ligne 1 116 :
jusqu'alors, consistant en une succession de voûtes portées sur des arcs
bandés en tous sens, quelle que soit la configuration du plan à couvrir.
Nous avons essayé, dans l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], de faire ressortir la différence
entre le principe de la coupole nervée, et le principe de la voûte
en arcs d’ogive, bien qu’en apparence ces deux voûtes aient le même
Ligne 1 296 :
une suite de rangs de moellons concentriques. C'est là un point qu'il
ne faut pas perdre de vue, car il indique clairement que, comme nous
prétendons l'établir dans l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Ogive|Ogive]], la forme de la coupole préoccupait
encore les architectes de la première période dite gothique.
Cependant les rangs de moellons de ces remplissages sont posés parallèlement
Ligne 1 547 :
courbes.
 
À l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], ce mode de structure est suffisamment
détaillé pour que nous n'ayons pas à nous étendre ici sur cet objet.
Nous constaterons cependant que, malgré la courbure donnée aux surfaces
Ligne 1 579 :
En Angleterre, l’adoption de ce système s’était combinée avec une
disposition particulière à cette contrée, de rangs de moellons des voûtains
(voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], fig. de 62 à 72); ce qui amena des combinaisons
de voûtes tout à fait différentes de celles admises par l'école
française.
Ligne 1 650 :
rangs de moellons viennent se joindre parallèlement sur la ligne des
clefs, ou ligne faîtière. Pour obtenir ce résultat, nous avons montré
(voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], fig. 55) comment l'appareilleur traçait sur l'extrados
de la courbe du formeret et sur l'extrados de la courbe de l'arc
ogive un nombre égal de divisions qui formaient les joints des rangs de
Ligne 1 665 :
être géométriquement tracés sur l'épure; ils sont posés par le maçon, qui
les taille à mesure, à la demande du cintre-planchette dont nous avons
parlé dans l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]] et dont nous reparlerons tout à l'heure.
Il était nécessaire donc que l'ouvrier chargé de cette besogne fût assez
intelligent, eût une dose d'initiative suffisante, pour pouvoir disposer
Ligne 2 210 :
''a'b'''. Ces archivoltes ont l'épaisseur totale de la pile, à quelques centimètres
près. La colonnette C monte jusqu'à la haute voûte, pour porter
un seul arc (voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 48), puisque nous sommes dans la
partie gironnante du chœur; la colonnette D porte à la fois et l'arc-doubleau
A et les deux arcs ogives O du collatéral gironnant. Les travées T
Ligne 2 604 :
<span id="footnote10">[[#note10|10]] : Nous expliquerons tout à l’heure en quoi consiste ce mode.
 
<span id="footnote11">[[#note11|11]] : Toute cette théorie est développée dans l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]].
 
<span id="footnote12">[[#note12|12]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], fig. 3.
 
<span id="footnote13">[[#note13|13]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Coupole|Coupole]].
 
<span id="footnote14">[[#note14|14]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], fig. 4.
 
<span id="footnote15">[[#note15|15]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], fig. 62 et suivantes jusqu’à la figure 72 ''bis''.
 
<span id="footnote16">[[#note16|16]] : Voyez les ''Annales archéologiques'', t. XXIII, p. 1 à 18 et 115 à 132.
 
<span id="footnote17">[[#note17|17]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Ogive|Ogive]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Travée|Travée]].
 
<span id="footnote18">[[#note18|18]] : Aujourd'hui le centre de ces arcs serait en I; mais il y a eu, après le décintrage, un
Ligne 2 628 :
des fenêtres est seule douteuse, bien que les pieds-droits de ces fenêtres soient encore
accusés à l’extérieur et coïncident avec les pieds-droits de l’arcature du triforium. (Voyez
[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Triforium |Triforium ]].)
 
<span id="footnote20">[[#note20|20]] : Il existe en effet un assez grand nombre de voûtes des XIII<sup>e</sup> et XIV<sup>e</sup> siècles sans formerets.
Ligne 2 639 :
car les points de départ sont anciens.
 
<span id="footnote22">[[#note22|22]] : À l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], nous avons déjà indiqué les conséquences tirées par les
Anglo-Normands de la voûte du XII<sup>e</sup> siècle.
 
Ligne 2 659 :
et les planches à l'appui.
 
<span id="footnote27">[[#note27|27]] : Voyez, à ce sujet, à l’article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], le chapitre Voûte.
 
<span id="footnote28">[[#note28|28]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 48. La cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Narbonne|Narbonne]] est singulièrement pauvre
en sculptures. Il semble que le maître de l’œuvre ait concentré toutes ses ressources pour
obtenir une construction irréprochable comme conception et comme exécution.