« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Pilier » : différence entre les versions
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comme dans la structure romaine.
<span id=Autun17>Les piliers de la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle
environ), mais appartenant à cette belle école de la haute Bourgogne, méritent
également de fixer notre attention. Ils se composent, suivant la
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Vogué a découverts dans les environs d'Antioche et d'Alep. Il n'est pas
jusqu'à la sculpture qui ne rappelle cette école orientale si brillante au
V<sup>e</sup> siècle; et bien que les portes gallo-romaines d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle
aux architectes de la cathédrale du XII<sup>e</sup> siècle le motif de l'arcature du
triforium, ceux-ci ont été certainement prendre ailleurs leurs profils et
Ligne 258 :
Ce motif de piliers a été suivi dans la construction des églises Notre-Dame
de Beaune, de Saint-Andoche de Saulieu et de la cathédrale de
Langres, car la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle
</div>
[[Image:Pilier.cathedrale.Autun.png|center]]
Ligne 310 :
même, ils avaient élevé, dans les collatéraux de la nef, des colonnes
monocylindriques cantonnées de colonnes monostyles (voy.
[[Dictionnaire raisonné de
fig. 92 et 93); mais ce parti leur avait été imposé par la nécessité de
donner à ces points d'appui une résistance exceptionnelle. <span id=Laon>Nous voyons
Ligne 345 :
chapiteau. Ce
principe est suivi assez rigoureusement pendant les premières années
du XIII<sup>e</sup> siècle (voy. [[Dictionnaire raisonné de
</div>
[[Image:Pilier.Notre.Dame.Laon.2.png|center]]
Ligne 398 :
cru devoir élever encore un gros contre-fort en porte-à-faux pour
asseoir les piles recevant les arcs-boutants (voy.
[[Dictionnaire raisonné de
<span id="Amiens86">L'architecte de la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle
beaucoup plus faible à ses piliers, et ne songea à les maintenir dans
leur plan vertical que par le secours des arcs-boutants (voy. [[Dictionnaire raisonné de
fig. 20).
</div>
Ligne 415 :
Les exemples de piliers empruntés aux cathédrales de Reims et
d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle
les arcs ogives et les formerets ne prennent naissance qu'au-dessus du
chapiteau inférieur. Vers le milieu du XIII<sup>e</sup> siècle déjà on faisait descendre
Ligne 588 :
avec une recherche des petits effets que l'on ne trouve dans notre école
que beaucoup plus tard. Des exemples de piliers sont présentés dans les
articles [[Dictionnaire raisonné de
<br><br>
Ligne 599 :
<span id="footnote3">[[#note3|3]] : Ces dessins nous ont été fournis par M. Gaucherel.
<span id="footnote4">[[#note4|4]] : Voy. [[Dictionnaire raisonné de
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