« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Construction -- Développement » : différence entre les versions

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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction -- Matériaux|Construction -- Matériaux]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index alphabétique - C|Index alphabétique - C]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction -- Civiles|Construction -- Civiles]] ></center>
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index Tome 4|Index par tome]]</center>
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Saint-Étienne
d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Auxerre|Auxerre]] fut rebâti, de 1215 à 1230 environ, sur une crypte
romane (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Crypte|Crypte]]), qui fit adopter certaines dispositions inusitées dans
les grandes églises de cette époque. Ainsi le sanctuaire est entouré d'un
simple collatéral avec une seule chapelle absidale carrée. Quant à sa construction,
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de vingt ans au moins à l'abside de Rieux; elle est développée dans la
cathédrale de Reims, dans les voûtes des chapelles et du grand vaisseau
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 14, [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chapelle|Chapelle]], fig. 36).
</div>
[[Image:Interieur.abside.eglise.Rieux.png|center]]
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par la combinaison très-savante et bien calculée de sa construction. Il a
commencé par établir chaque tour, non sur des murs pleins, mais sur des
piles (voy. le plan de la cathédrale de Paris, au mot [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]]), car il est
plus aisé de donner de l'homogénéité à la construction d'une pile qu'à
celle d'un mur. Ces piles extérieures et intérieures sont bâties en assises
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étaient
contre-buttés à leur tour par des arcs-boutants secondaires franchissant
les espaces AC, BD (voy., au mot [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], la fig. 2 donnant la coupe
de la nef de Notre-Dame de Paris). Certainement les arcs-boutants destinés
à contre-butter l'arrivée des arcs doubleaux et arcs ogives des grandes
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avec son chaînage provisoire R, posé seulement pendant la construction,
afin de maintenir le devers des piles et d'arrêter la poussée des arcs latéraux
jusqu'à ce que ces piles soient chargées (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chaînage|Chaînage]]); C, l'arc
doubleau qui est libre; D, les assises en encorbellement recevant le contre-fort
E de la galerie de premier étage. Ce contre-fort, composé de grands
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sujet d'études très-précieux, puisqu'il nous fournit le moyen de connaître
les résultats auxquels le système de construction du XIII<sup>e</sup> siècle pouvait
atteindre. Nous avons donné, à l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 22, le plan du
chœur de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Beauvais|Beauvais]]. Ce plan, si on le compare à celui de la cathédrale
d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]], fait voir que les deux travées parallèles voisines des piles de la
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<span id=Beauvais1>Maintenant, revenons à Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Beauvais|Beauvais]]. Nous avons donné, à
l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]], fig. 61, l'ensemble du système adopté pour la
construction des arcs-boutants de l'abside de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Beauvais|Beauvais]]. Il
nous faut revenir sur les détails de cette construction; on verra comme
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Pour en profiter, faut-il au moins les cultiver et les pratiquer.
 
À l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chaînage|Chaînage]], nous avons indiqué quels étaient, pendant le moyen
âge, les procédés employés pour chaîner les édifices. Aux longrines de
bois usitées pendant l'époque romane, les constructeurs du XIII<sup>e</sup> siècle,
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chapelles sont construits conformément à ce système de claires-voies et de
grands morceaux de pierre posés en guise d'étais (voy.
[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]], fig. 66).
 
L'architecte de l'église de Saint-Urbain (sa donnée acceptée) a été
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cet ouvrage, car elle est certainement la dernière limite à laquelle la
construction de pierre puisse atteindre, et, comme composition architectonique,
c'est un chef-d'œuvre (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Balustrade|Balustrade]],
[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Crucifix|Croix]],
[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Fenêtre|Fenêtre]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Gargouille|Gargouille]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porche |Porche ]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte |Porte ]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Vitrail |Vitrail ]]).
 
Il faut revenir quelque peu sur nos pas. Dans l'Île-de-France,
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cette chapelle enlevée<span id="note13"></span>[[#footnote13|<sup>13</sup>]]. On voit en A la barre de fer qui maintient la tête
des colonnettes de ces meneaux et qui sert en même temps de chaînage
à la naissance des arcs (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Meneau|Meneau]]); en B, la rainure réservée pour
poser la partie cintrée ajourée des meneaux; en C, les sommiers du
formeret qui enveloppe le châssis en pierre découpée; en E, la branche
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de Paris. Tous les arcs-boutants de la nef et du chœur furent refaits à cette
époque (vers 1330), et refaits de façon à franchir les galeries du premier
étage et à venir retomber sur les gros contre-forts extérieurs (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]], fig. 59, [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]]). Ces arcs-boutants, qui ont un rayon très-étendu
et par conséquent une courbure très-peu prononcée, ont été
calculés avec une exacte connaissance de la fonction qu'ils avaient à
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la résoudre.
 
<span id="footnote7">[[#note7|7]] : Voyez, au mot [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], le résumé historique de la construction de Notre-Dame d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]]. Les parties hautes du chœur ne purent être terminées qu'avec des ressources insuffisantes.
 
<span id="footnote8">[[#note8|8]] : Il en est de ces pilotis de Notre-Dame de Paris, de Notre-Dame d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]], comme
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<span id="footnote9">[[#note9|9]] : Au XIV<sup>e</sup> siècle, les colonnettes posées sur le triforium s'étant brisées furent remplacées
par une pile pleine (voy. la fig. 61, à l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]]); mais on peut
encore aujourd'hui reconnaître leur position et à peu près leur diamètre.