« Page:Volney - Œuvres choisies, Lebigre, 1836.djvu/95 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
m →‎top : suppression des modèles t2mp etc
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin="s1"/>les orages, asservi tous les éléments : ah ! comment tant d’élans sublimes se sont-ils mélangés de tant d’égarements ?
<section begin="s1"/>les orages, asservi tous les éléments : ah ! comment tant d’élans sublimes se sont-ils mélangés de tant d’égarements ?


{{sep|l|lh=1}}
----
<section end="s1"/>
<section end="s1"/>
<section begin="s2"/><br />
<section begin="s2"/><nowiki/>
{{taille|{{t3mp|CHAPITRE VII.}}|100}}
{{—}}
<br />
{{taille|{{t3mp|'''Principe des Sociétés.'''}} |100}}


{{t3|{{sep|3}}<br />{{t|'''Principe des Sociétés.'''|80}}|CHAPITRE VII.|fs=130%|m=2em}}

<nowiki/>


Cependant, errants dans les bois et aux bords des fleuves, à la poursuite des fauves et des poissons, les premiers humains, chasseurs et pêcheurs, entourés de dangers, assaillis d’ennemis, tourmentés par la faim, par les reptiles, par les bêtes féroces, sentirent leur ''faiblesse individuelle'' ; et, mus ''d’un besoin'' commun de ''sûreté'' et d’un ''sentiment réciproque'' de mêmes maux, ils unirent leurs moyens et leurs forces ; et quand l’un encourut un péril, plusieurs l’aidèrent et le secoururent ; quand l’un manqua de subsistance, un autre le partagea de sa proie : ainsi les hommes ''s’associèrent'' pour ''assurer leur existence'', pour ''accroître leurs facultés'', pour ''protéger leurs jouissances'' ; et l’''amour de soi'' devint le ''principe'' de la ''société''.
Cependant, errants dans les bois et aux bords des fleuves, à la poursuite des fauves et des poissons, les premiers humains, chasseurs et pêcheurs, entourés de dangers, assaillis d’ennemis, tourmentés par la faim, par les reptiles, par les bêtes féroces, sentirent leur ''faiblesse individuelle'' ; et, mus ''d’un besoin'' commun de ''sûreté'' et d’un ''sentiment réciproque'' de mêmes maux, ils unirent leurs moyens et leurs forces ; et quand l’un encourut un péril, plusieurs l’aidèrent et le secoururent ; quand l’un manqua de subsistance, un autre le partagea de sa proie : ainsi les hommes ''s’associèrent'' pour ''assurer leur existence'', pour ''accroître leurs facultés'', pour ''protéger leurs jouissances'' ; et l’''amour de soi'' devint le ''principe'' de la ''société''.