« L’Image voilée de Saïs (tr. Régnier) » : différence entre les versions

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Déjà franchi maint degré, grâce à la promptitude de son esprit ;
Toujours son désir de connaître l’entraînait plus loin,
Et l’hiérophantele hiérophante avait peine à calmer
L’impatience de ses aspirations. « Qu’ai-je,
Si je n’ai tout ? disait le jeune homme ;
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Il regarde son guide et dit : « Qu’est-ce,
Ce qui se cache derrière ce voile ? —
La vérité, est la réponse. — Comment ? s’écrits’écrie-t-il,
À la vérité, à elle seule j’aspire, et c’est
Justement ce que l’on me cache ?
 
— Il faut t’en prendre à la déesse, répartit
L’hiérophanteLe hiérophante. Que nul mortel, dit-elle,
N’écarte ce voile que je ne le lève moi-même.
Et qui, d’une main profane et coupable,
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Et une loi, coupa le guide.
Il est plus lourd, mon fils, que tu ne le crois
Ce velourvelours délié — pour ta main
Léger, certes, mais un poids pour ta conscience. »
 
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Et terrible, comme un dieu présent,
Brille à travers l’obscurité de la voûte,
sousSous son long voile, la statue.
 
Il approche d’un pas incertain ;
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Je ne sais pas. Sans connaissance et pâle,
Ainsi le trouvèrent au jour suivant les prêtres
EtenduÉtendu devant le piédestal d’Isis.
Ce qu’il avait en ce lieu vu et appris
Sa langue jamais ne l’a confessé. Pour toujours