« Page:Tolstoï - Résurrection, trad. Wyzewa, 1900.djvu/317 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{numérotation|RÉSURRECTION||313}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<br/> |
<br/> |
||
Nekhludov se rappela qu’on lui avait en effet raconté |
Nekhludov se rappela qu’on lui avait en effet raconté cette histoire. Chembok, précisément parce qu’il avait |
||
cette histoire. Chembok, précisément parce qu’il avait |
|||
mangé toute sa fortune et se trouvait plongé dans les |
mangé toute sa fortune et se trouvait plongé dans les |
||
dettes jusqu’au cou, avait été désigné pour gérer, en |
dettes jusqu’au cou, avait été désigné pour gérer, en |
||
Ligne 15 : | Ligne 14 : | ||
— Eh bien ! où allons-nous dîner ? |
— Eh bien ! où allons-nous dîner ? |
||
— Impossible aujourd’hui, vraiment, — dit Nekhludov |
— Impossible aujourd’hui, vraiment, — dit Nekhludov en tirant sa montre. |
||
en tirant sa montre. |
|||
— C’est bien vrai ? Alors, écoute ! Il y a des courses, |
— C’est bien vrai ? Alors, écoute ! Il y a des courses, |
||
Ligne 23 : | Ligne 21 : | ||
— Non, impossible ! |
— Non, impossible ! |
||
— Mais si, mais si, il faut que tu viennes ! Je n’ai |
— Mais si, mais si, il faut que tu viennes ! Je n’ai plus de chevaux à moi, mais Grichine me prête un des siens. Sais-tu qu’il y a une écurie superbe ! Ainsi, c’est convenu, tu viendras, et nous souperons ensemble ! |
||
plus de chevaux à moi, mais Grichine me prête un des |
|||
siens. Sais-tu qu’il y a une écurie superbe ! Ainsi, c’est |
|||
convenu, tu viendras, et nous souperons ensemble ! |
|||
— Cela non plus, je ne puis te le promettre ! — |
— Cela non plus, je ne puis te le promettre ! — |
||
Ligne 37 : | Ligne 32 : | ||
— Ah ! oui, tu passes à présent ta vie dans les prisons ! |
— Ah ! oui, tu passes à présent ta vie dans les prisons ! |
||
Tu fais des commissions pour les prisonniers ! |
Tu fais des commissions pour les prisonniers ! Oui, je sais, les Korchaguine m’ont dit cela, — fit Chembok en éclatant de rire. — Tu sais qu’ils sont déjà partis ? Allons ! raconte-moi cette affaire-là ! |
||
Oui, je sais, les Korchaguine m’ont dit cela, — fit Chembok |
|||
en éclatant de rire. — Tu sais qu’ils sont déjà partis ? |
|||
Allons ! raconte-moi cette affaire-là ! |
|||
— Oui, oui, tout cela est vrai ! — répondit Nekhludov. |
— Oui, oui, tout cela est vrai ! — répondit Nekhludov. |
||
Ligne 49 : | Ligne 41 : | ||
Mais n’importe, je t’attends ce soir, après les courses ! |
Mais n’importe, je t’attends ce soir, après les courses ! |
||
— Impossible, vraiment impossible ! Tu ne vas pas |
— Impossible, vraiment impossible ! Tu ne vas pas m’en vouloir, au moins ? |
||
m’en vouloir, au moins ? |
|||
— Quelle idée ! Et voilà le temps qui s’est mis au |
— Quelle idée ! Et voilà le temps qui s’est mis au froid, n’est-ce pas ? |
||
froid, n’est-ce pas ? |