« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Serrurerie » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Ligne 1 228 :
voir la section A, a certainement une forme parfaitement appropriée à
l'objet et à la nature de la matière employée. Ces feuilles donnent de la
prise aux rivures du mécanisme, et décorent la plaque de tôle en la ma-*mariant, pour ainsi dire, au bois qu'elle recouvre. L'entrée B, légèrement
riant, pour ainsi dire, au bois qu'elle recouvre. L'entrée B, légèrement
entaillée dans le vantail, ainsi que le montre la section C,
n'est-elle point
une jolie composition indiquant bien la matière employée, se prêtant
exactement à la fonction qu'elle remplit? Les artisans du XV^<sup>e</sup> siècle qui
ont fabriqué ces objets usuels ne nous font-ils pas voir qu'ils ont raisonné,
qu'ils ont laissé sur ces morceaux de fer assemblés la trace de
Ligne 1 301 ⟶ 1 300 :
On apportait, pendant le moyen âge, une attention particulière à la
ferrure des vantaux de portes fortifiées. Il n'est resté en place qu'un bien
petit nombre de ces ferrures antérieures au XVI^<sup>e</sup> siècle; mais, par les
scellements, on peut juger de l'importance des moyens de fermeture
employés pendant les XIII<sup>e</sup>, XIV<sup>e</sup> et XV<sup>e</sup> siècles pour les portes de villes et
Ligne 1 500 ⟶ 1 499 :
ou privés anciens, que les crémones ou fléaux. Quant aux fermetures
auxquelles on donne le nom d'<i>espagnolettes</i>, leur emploi ne date, en
France, que du XVIII^<sup>e</sup> siècle. Les espagnolettes remplacèrent, pour fermer
les châssis de croisée d'une grande dimension et à deux vantaux,
les verrous hauts et bas, les fléaux, les barres, les crémones combinées
Ligne 1 708 ⟶ 1 707 :
[Illustration: Fig. 42.]
 
En G, est tracée une belle charnière équerre de la fin du XV^<sup>e</sup>
siècle<span id="note28"></span>[[#footnote28|<sup>28</sup>]],
qui est maintenue au moyen de deux barrettes verticales, dont on voit
Ligne 2 080 ⟶ 2 079 :
et sont maintenues au sommet des trois montants au moyen d'une
sorte d'embrèvement et d'un fort boulon à clavette G. Les montants se
composent de deux tiges rondes de 0^<sup>m </sup>,02 de diamètre chacune, tordues
en manière de torsade; une bague E les décore vers le milieu. À la base,
au scellement, sur la margelle, ces montants sont accompagnés chacun