« Ainsi parlait Zarathoustra/Troisième partie/De la béatitude involontaire » : différence entre les versions

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Là-bas, où les tempêtes se précipitent dans la mer, où le pied de la montagne est baigné par les flots, il faudra que chacun monte la garde de jour et de nuit, veillant pour faire son examen de conscience.
 
Il faut qu'il soit reconnu et éprouvé, pour que l'on sache s'il est de ma race et de mon origine, s'il est maître d'une longue volonté, silencieux, même quand il parle, et cédant de façon à prendre, lorsqu'il donne : -
 
— afin de devenir un jour mon compagnon, créant et chômant avec Zarathoustra : — quelqu'un qui inscrira ma volonté sur mes tables, pour l'accomplissement total de toutes choses.
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Ta lourdeur m'a toujours été terrible : mais un jour je veux trouver la force et la voix du lion pour te faire monter à la surface !
 
Quand j'aurai surmonté cela en moi, je surmonterai une plus grande chose encore, et une victoire sera le sceau de mon accomplissement ! -
 
Jusque-là je continue à errer sur des mers incertaines ; le hasard me lèche et me cajole ; je regarde en avant, en arrière, — je ne vois pas encore la fin.
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Loin de moi, heure bienheureuse ! Cherche plutôt un asile là-bas — chez mes enfants ! Éloigne-toi en hâte ! Bénis-les avant le soir et donne leur mon bonheur !
 
Déjà le soir approche : le soleil se couche. Mon bonheur — s'en est allé ! -