« Utilisateur:Mathieugp/Brouillons/Ma relation avec les événements de 1837 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 41 :
La tenue d'une assemblée anti-coercitive à Montréal impliquait de considérer sérieusement un possibilité d'émeute et d'effusion de sang, choses auxquelles la ville était habituée dans l'âcre tumulte des dix dernières années. Je fis valoir avec véhémence la nécessité de défier la proclamation dans la ville de Montréal, comme un encouragement au pays, qui aurait pu nous juger bien vantard si nous n'avions osé nous montrer que là où il n'y avait aucune opposition. Les conseils timides semblaient sur le point de l'emporter lorsque dans une de nos discussion, un homme assis dans le coin, qui n'avait jamais parlé en public avant ni même après, se prononça si violemment en faveur de l'assemblée qu'aucune des personnes présentes n'osèrent voter « non ». L'assemblée fut tenue au Marché St-Laurent le 29 juin et tout se déroula tranquillement. Les Anglais tinrent une contre-assemblée à peu près au même moment, mais il n'y eut aucune collision. Ils tinrent plusieurs autres assemblées en ville au cours de l'été et quelques autres plus petites à la campagne pour dénoncer les procédés des Canadiens.
 
L'assemblée de Montréal, tel qu'anticipé, donna une nouvelle vigueur aux assemblées tenues à la campagne. Des juges de paix et des officiers de milice, en tant qu'hommes remarquables, se trouvaient souvent parmi les proposeurs et les appuyeurs des résolutions. Le gouverneur, par la voix de son secrétaire, M. Walcott, adressa des lettres à ces personnes et, recevant de vigoureuses réponses de leur part , ils furent péremptoirement démis de leurs fonctions. L'Exécutif n'aurait jamais du s'en prendre à ces démonstrations. Une opposition imbécile n'a fait que leur donner une plus grande importance. La proclamation fut traitée avec beaucoup de mépris.
 
Une des plus actifs moteurs d'action de notre machine d'agitation était le « Comité central et permanent », qui tenait ses séances publiques à l'hôtel Nelson, à Montréal, où se réunissaient les plus ardents Canadiens des villes et de la campagne. C'est là qu'on faisait écho et qu'on applaudissait tous les mouvements qui animaient les différentes parties de la province, et que les nouvelles idées été mis de l'avant pour l'action qui se faisait ailleurs. C'est là aussi que l'on glorifiait les officiers de milice et les magistrats qui avaient encouru le mécontentement de l'Exécutif; les notables de la campagne étaient souvent faits président d'assemblée et rentraient à la maison exalté par cet honneur, particulièrement lorsqu'on le rapportait dans les journaux.
----
À TRADUIRE
 
Bien que les Gosfordiens étaient forts à Québec, Papineau était plus fort dans les comtés avoisinants et une des plus grandes assemblées fut celle tenue à St-Thomas. Le docteur Taché - après coup premier ministre et sir Étienne - fut accusé d'avoir assaillit un homme qui lors de cette assemblée s'était exclamé « Hourra pour le Roi des Anglais! ».
The meeting in Montreal, as I expected, gave new vigor to country meetings. Justices of the Peace and militia officers, as conspicuous men, figured frequently as movers and seconders of resolutions. The Governor, through his Secretary, Mr. Walcott, addressed letters of inquiry to those persons, and getting back somewhat sancy answers, they were peremptorily dismissed. The Executive should never have noticed these demonstrations. An imbecile opposition only gave them greater consequence. The proclamation was treated with great contempt.
 
Notre Parlement se réunit au milieu du mois d'août. Gosford avait en quelque sorte, promis beaucoup de choses inaccomplies, au cours des deux dernières années. Il n'avait pas donner de réponse aux anciennes plaintes, et l'Assemblée, déclarant que le redressement des griefs devait précéder toute action législative, fut dissoute sans même attendre la prorogation précipitée prévue par le gouverneur. Et ainsi se termina le dernier Parlement du Bas-Canada.
An active moving power in our machinery of agitation was the "Permanent and Central Committee", which held open sittings at the Nelson Hotel, in Montreal, attended by the ardent Canadians of towns and country. Here every movement in all parts of the province was echoed and applauded, and now ideas were sent forth for action elsewhere. Here, too, militia officers and magistrates who had incurred Executive displeasure were glorified; country notables, often made "Chairman", went home elated with the honor, especially when seen in print.
 
----
Though the Gosfordites were strong in Quebec, Papineau was stronger in the neighboring counties, and one of the largest Anti-Coercion meetings was held at St. Thomas. Doctor Taché - afterwards the Premier, Sir Etienne, - was indicted for assaulting a man who at this meeting shouted, ''Hourra pour le Roi des Anglais'', - "Hurrah for the English King"!
À TRADUIRE
 
Our Parliament assembled in the middle of August. Gosford had in a manner, during the past two years, promised many unaccomplished things. He had no answer for old complaints, and the Assembly, declaring that the redress of grievances must precede all legislative action, separated without waiting for the hasty prorogation intended by the Governor. Thus ended the last Parliament of Lower Canada.
 
Nothing could exceed the enthusiasm of the district of Montreal, of the intelligence with which the questions of the day were understood. The houses along the roads we took to public meetings were decorated. Crowns stood for hours listening to speeches and resolutions. In going to the Napierville meeting, the train of vehicles behind us must have been over two miles long. On one occasion, when Mr. Papineau came from St. Hyacinthe by the way of St. Charles to Verchères, and up the river to Montréal, the people turned out ''en masse'', and conducted him from parish to parish.