« Utilisateur:Mathieugp/Brouillons/Ma relation avec les événements de 1837 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 13 :
La demande réitérée de l'Assemblée de contrôler tout le revenu n'amenait d'année en année que de maigres et tardives concessions de la part du gouvernement britannique, ce qui ne faisait qu'accroître l'irritation; jusqu'au jour où la demande a finalement été concédée en entier, comme elle aurait du l'être dès le départ. Ensuite est venu le vote des subsides. L'Assemblée, qui n'avait aucun autre contrôle sur le gouvernement, sur les détenteurs de places, insistait pour voter les salaires annuellement et séparément pour chaque service ou individu. Le gouverneur, appuyé par le Conseil, insistait pour les faire voter en bloc pour plusieurs années, à la discrétion de l'Exécutif; et la conduite des affaires publiques est ainsi devenue si insupportable qu'en 1828, une députation de Canadiens alla porter en Angleterre une pétition signée par 87 000 personnes, qui fut présenté à un comité de la Chambre des Communes. Le comité étudia la question en profondeur, accorda une audience aux délégués, et dans un rapport reconnu le bien fondé des allégations et des plaintes de la Chambre d'assemblée, mais laissa au gouvernement le soin d'appliquer un remède.
 
On prodigua des promesses à profusion, mais dans la multiplicité des réformes nécessaires à cette époque du gouvernement britannique, les nôtres furent ignorées jusqu'en 1835, lorsque lord Gosford, un gentilhomme irlandais débonnaire, sans capacité ni connaissance politique, nous fut envoyé comme gouverneur, accompagné par un ex-capitaine des ingénieurs et un excentrique juge indien agissant à titre de « commissaires » pour enquêter sur notre doléances. L'insulte de nommer une commission pour faire enquête sur des faits réitérés depuis quinze ans, alors que seul le parlement de la province était apte à faire enquête n'a eut d'égal que l'imbécilité de nommer trois hommes tout à fait incompétents à la tâche. La commission ne fut jamais reconnu par notre Parlement, non pas que le ministère britannique supposait qu'elle le serait d'ailleurs. Elle fut envoyé de façon improvisée; et ses rapports, dans lesquels chaque commissaire différait de ses collègues, furentn'eurent oubliésaucune dèssuite à leur impression.
 
Lord Gosford, cependant, fit quelque chose. Il donna un bal de la Ste-Catherine à Québec et pour dégoûter tous les loyaux britanniques, il donna la place d'honneur à une dame canadienne; leque dégoût fut augmenter par la cessions de nombreuses choses, jusque là refusés
 
----