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Comme on le pense, cet article eut un énorme retentissement ; il souleva d’abord les tempêtes de l’incrédulité, le docteur Fergusson passa pour un être purement chimérique, de l’invention de M. Barnum, qui, après avoir travaillé aux États-Unis, s’apprêtait à « faire » les Îles Britanniques.
 
Une réponse plaisante parut à Genève dans le numéro de février des «
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« Bulletins de la Société Géographique », elle raillait spirituellement la Société Royale de Londres, le Traveller’s club et l’esturgeon phénoménal.
 
Mais M. Petermann, dans ses « Mittheilungen », publiés à Gotha, réduisit au silence le plus absolu le journal de Genève. M. Petermann connaissait personnellement le docteur Fergusson, et se rendait garant de l’intrépidité de son audacieux ami.
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Il l’apprit un matin par l’article du ''Daily Telegraph''.
 
 
«
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« Miséricorde ! s’écria-t-il. Le fou ! l’insensé ! traverser l’Afrique en ballon ! Il ne manquait plus que cela ! Voilà donc ce qu’il méditait depuis deux ans ! »
 
À la place de tous ces points d’exclamation, mettez des coups de poing solidement appliqués sur la tête, et vous aurez une idée de l’exercice auquel se livrait le brave Dick en parlant ainsi.
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— Et qu’y viens-tu faire ?
 
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Empêcher une folie sans nom !
 
— Une folie ? dit le docteur.
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— S’il ne s’agissait que de passer dessus ! répliqua Kennedy ; mais passer par-dessus !
 
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Eh bien, reprit le docteur avec le plus grand sang-froid du monde, qu’ai-je à redouter ? Tu admettras bien que j’ai pris mes précautions de manière à ne pas craindre une chute de mon ballon ; si donc il vient à me faire défaut, je me retrouverai sur terre dans les conditions normales des explorateurs ; mais mon ballon ne me manquera pas, il n’y faut pas compter.
 
— Il faut y compter, au contraire.
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— Nous ! fit Dick.
 
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Aurais-tu encore l’apparence d’une objection à me faire ? Parle, ami Kennedy.
 
— Une objection ! j’en aurais mille ; mais, entre autres, dis-moi : si tu comptes voir le pays, si tu comptes monter et descendre à ta volonté, tu ne le pourras faire sans perdre ton gaz ; il n’y a pas eu jusqu’ici d’autres moyens de procéder, et c’est ce qui a toujours empêché les longues pérégrinations dans l’atmosphère.
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— Et sais-tu ce que cela fait, Dick ?
 
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Pas le moins du monde.
 
— Cela fait à peine cent vingt milles <ref>Cinquante lieues</ref>, c’est-à-dire rien.
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— Tu veux dire la terre de la Lune, ce qui n’est pas tout à fait aussi loin ; mais sois tranquille, c’est aussi dangereux.
 
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Dangereux ! avec un homme comme le docteur Fergusson !
 
— Je ne voudrais pas t’enlever tes illusions, mon cher Joe ; mais ce qu’il entreprend là est tout bonnement le fait d’un insensé : il ne partira pas.
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— Vous perdez là un beau spectacle, monsieur ! Quelle belle chose ! quelle jolie coupe ! quelle charmante nacelle ! Comme nous serons à notre aise là-dedans !
 
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Tu comptes donc sérieusement accompagner ton maître ?
 
— Moi, répliqua Joe avec conviction, mais je l’accompagnerai où il voudra ! Il ne manquerait plus que cela ! le laisser aller seul, quand nous avons couru le monde ensemble ! Et qui le soutiendrait donc quand il serait fatigué ? qui lui tendrait une main vigoureuse pour sauter un précipice ? qui le soignerait s’il tombait malade ? Non, monsieur Dick, Joe sera toujours à son poste auprès du docteur, que dis-je, autour du docteur Fergusson.