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DANIELLO RICCIARELLI DA VOLTERRA

8ii

exposés dans des monuments publics. A San Sebastiano de Venise, dans la chapelle des Pellegrini, il laissa un saint Jacques et deux pèlerins (i). Dans Téglise del Carmine, il peignit sur une voûte une Assomption (2), et, dans la chapelle della Presentazione, le Christ présenté au temple par sa mère (3). Il introduisit de nombreux portraits dans ce tableau, dont la meilleure figure est une femme qui allaite un enfant, et qui est vêtue d’une robe jaune, traitée à la manière vénitienne, c’est-à-dire largement brossée, mais non terminée.




Daniello RICCIARELLI da VOLTERRA
Peintre et sculpteur, né vers 1509, mort en 1566

Daniello, pendant son enfance, ayant appris quelque peu à dessiner sous la direction de Giovannantonio Sodoma, qui alla exécuter, à cette époque, quelques travaux ci Volterra, entra, après le départ de celui-ci, dans l’atelier de Baldassare Peruzzi, où ses progrès furent beaucoup plus grands et plus rapides ; mais, pour dire la vérité, il n’eut pas alors grande réussite, car autant il apportait d’application et de constance à l’étude, autant son esprit et sa main le servaient peu. Aussi reconnaît-on, dans les premières œuvres qu’il fit à Volterra, une grande difficulté d’exécution. Il peignit ainsi à fresque et en clairobscur la façade de la maison de Messer Mario Maffei (4). Lorsqu’il eut achevé ce travail, qui le mit en réputation et en crédit, il sentit la nécessité de s’éloigner de sa patrie, où il n’avait ni modèles antiques ou modernes à étudier, ni concurrents pour stimuler son activité, et résolut d’aller à Rome, où il avait appris que bien peu s’occupaient alors de peinture, Perino del Vaga excepté. Mais, avant de partir, il se dit qu’il fallait emporter quelque œuvre terminée qui le fit connaître ; aussi, ayant peint sur une toile et à l’huile un Christ battu à la colonne, avec beaucoup de figures, et y ayant mis toute l’application dont il était capable en se servant de modèles et de dessins l^its d’après l’original, il remporta avec lui. Arrivé à Rome, il n’y fut pas depuis longtemps que, par l’entremise d’amis, il montra cette peinture au cardinal Trivulzi, qui non seulement l’acheta, mais encore consacra son

(1) Tableau inconnu.

(2) Peinture perdue.

(3) Cette Circoncision est de Tintoretto.

(4) Cette peinture n’existe plus dans le palais Maftei, actuellement palais Leoncini. Via de’ Guidi,