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une tante qui demeurait sur la ligne de Nijni-Novgorod.
BÉSUBRECTION 427
Osten, à ce propos, raconta gaiement des histoires d’incendies.
ne tante qui demeurait sur la ligne de Nijni-Novgorod.

)sten, à ce propos, raconta gaiement des histoires d’in—
Mais Nekhludov, sans l’écouter, se tourna vers sa
endies.
sœur :
Mais Nekhludov, sans l’éc0uter, se tourna vers sa

œur:
— Comme je suis heureux que tu sois venue !
— Comme je suis heureux que tu sois venue !

— Je te cherche depuis deux heures, — dit-elle. ——
— Je te cherche depuis deux heures, — dit-elle.
wec Agrippine Petrovna, nous avons exploré toute la
Avec Agrippine Petrovna, nous avons exploré toute la
ille sans pouvoir mettre la main sur toi.
ville sans pouvoir mettre la main sur toi.
Elle désigna, d‘un mouvement de tête, la grosse gou-

*ernante qui, vêtue d‘un waterproof et coiffée d’un cha-
Elle désigna, d’un mouvement de tête, la grosse gouvernante
>eau à fleurs, se tenait modestement un peu a l’écart,
qui, vêtue d’un waterproof et coiffée d’un chapeau
sour ne pas gêner la conversation.
à fleurs, se tenait modestement un peu à l’écart,
Fig·ure—toi que je me suis endormi, ici, sur un
pour ne pas gêner la conversation.
:anapé! Comme je suis heureux que tu sois venue! ——

·épéta-t-il. -— J ’avais précisément commencé une lettre
Figure-toi que je me suis endormi, ici, sur un
pour toi! '
canapé ! Comme je suis heureux que tu sois venue !
— Vraiment? — demanda—t—elle d‘un air inquiet. —
répéta-t-il. — J ’avais précisément commencé une lettre
Et que m’ecrivais-tu?
pour toi !

— Vraiment ? — demanda-t-elle d’un air inquiet. —
Et que m’écrivais-tu ?

Missy, voyant que le frère et la sœur commençaient
Missy, voyant que le frère et la sœur commençaient
in entretien intime, crut devoir s’éloigner avec son
un entretien intime, crut devoir s’éloigner avec son
cavalier. Nekhludov conduisit sa sœur près de la
cavalier. Nekhludov conduisit sa sœur près de la
fenêtre; ils s’assirent sur un banc de velours vert, où
fenêtre ; ils s’assirent sur un banc de velours vert, où
se trouvaient déposés une valise, un plaid et un carton
se trouvaient déposés une valise, un plaid et un carton
à chapeau.
à chapeau.

- Eh bien! oui, hier, en sortant de chez vous, j’ai
— Eh bien ! oui, hier, en sortant de chez vous, j’ai
pensé à revenir sur mes pas pour faire des excuses a ton
pensé à revenir sur mes pas pour faire des excuses à ton
mari, — dit Nekhludov; — mais j’ai craint qu’il ne prît
mari, — dit Nekhludov ; — mais j’ai craint qu’il ne prît
mal la chose. .l’ai été méchant, hier, pour ton mari; et
mal la chose. J’ai été méchant, hier, pour ton mari ; et
cela me tourmente.
cela me tourmente.

— Je savais, j’étais sûre que tu n`avais pas eu de
— Je savais, j’étais sûre que tu n’avais pas eu de
mauvaise intention! — répondit Nathalie Ivanovna. —
mauvaise intention ! — répondit Nathalie Ivanovna. —
Tu sais que...
Tu sais que…

Et des larmes lui montèrent aux yeux, et elle étreignit
Et des larmes lui montèrent aux yeux, et elle étreignit
fiévreusement la main de son frère. Nekhludov comprit
fiévreusement la main de son frère. Nekhludov comprit
aussitôtle sens de la phrase qu’elle n’avait pas achevée.
aussitôt le sens de la phrase qu’elle n’avait pas achevée.
lille voulait dire que, tout en aimant son mari plus que le
Elle voulait dire que, tout en aimant son mari plus que le
monde entier, elle l’aimait bien aussi, lui, son frère, et
monde entier, elle l’aimait bien aussi, lui, son frère, et
que toute division entre eux la faisait cruellement souffrir.
que toute division entre eux la faisait cruellement souffrir.
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