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tion, une émotion indescriptible à étreint tous les cœurs, plus d’une paupière s’est mouillée de larmes et c’est de cela qu’il faut remercier Gilbert qui a su faire battre fous les cœurs d’un même frisson d’angoisse et aussi d’espérance. »

La fête se termina en une charmante causerie au cours de laquelle Gilbert, avec une simplicité toute naturelle, raconta les phases de son voyage qui intéressèrent vivement ceux qui eurent le privilège de l’entendre.

Faux départ. Courage et témérité de Gilbert.

Gilbert, au cours du lunch qui lui fut offert au Cercle Vercingétorix par l’A. C. A. avait promis, aussitôt son avion réparé, de retourner à Clermont-Ferrand par la voie des airs. La date du dimanche 17 mars avait été choisie ; mais si les aviateurs propoposent, les éléments disposent.

Si ce fut un faux départ, il mérite d’être relaté tout à l’honneur de Gilbert.

Plus de dix mille personnes se pressaient, le 17 mars, sur la route de Clermont-Ferrand, pour assister à l’envolée et ovationner Gilbert à son départ de la plaine de Flagheac.

Notons que Brioude n’a que 5.000 habitants ; c’est assez dire combien notre glorieux compatriote est populaire dans loue la région.

Les sociétés musicales de la ville prêtèrent leur concours aux organisateurs et les autobus de Neussargues, arrivés à Brioude pour assurer les transports vers le champ d’aviation, véhiculèrent une multitude de curieux venus de toutes les localités environnantes.

Un maudit vent qui s’était élevé depuis la veille soufflait de plus en plus avec Violence et l’on avait