« Page:Acker - Le Beau jardin, 1912.djvu/75 » : différence entre les versions

 
Balise : Validée
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{nr||LA QUESTION D’ALSACE|61}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 3 : Ligne 3 :
De ce réveil de la conscience alsacienne est née, tout naturellement, une nouvelle forme de l’opposition. L’ancienne protestation était utile aussi longtemps qu’on espérait la guerre : inutile et stérile, du jour où la France renonçait à l’entreprendre. La nouvelle touchait au contraire tout de suite des réalités : elle était une résistance à la germanisation avec d’immédiats résultats.
De ce réveil de la conscience alsacienne est née, tout naturellement, une nouvelle forme de l’opposition. L’ancienne protestation était utile aussi longtemps qu’on espérait la guerre : inutile et stérile, du jour où la France renonçait à l’entreprendre. La nouvelle touchait au contraire tout de suite des réalités : elle était une résistance à la germanisation avec d’immédiats résultats.


Cette protestation se manifesta d’abord timidement par une littérature dramatique en dialecte. Ce théâtre alsacien fut un théâtre populaire plein de verve et d’observation. Quand M. Gustave Stoskopf représente, dans ''Monsieur le Maire'', un bonhomme soucieux de ménager la chèvre et le chou, et de satisfaire à la fois son ambition et les tendances
Cette protestation se manifesta d’abord timidement par une littérature dramatique en dialecte. Ce théâtre alsacien fut un théâtre populaire plein de verve et d’observation. Quand {{M.|Gustave Stoskopf}} représente, dans ''Monsieur le Maire'', un bonhomme soucieux de ménager la chèvre et le chou, et de satisfaire à la fois son ambition et les tendances