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LES BOULLONGNE DU BEAUVAISIS, DITS BOULLONGNE- TA VERNIER 93
LES BOULLONGNE DU BEAUVAISIS, DITS BOULLONGNE-TAVERNIER


tribuent la paternite de Saint-Georges a d’autres Boullongne,
{{tiret2|at|tribuent}} la paternité de Saint-Georges a d’autres Boullongne, et notamment au frère de Guillaume-Pierre, dit Boullongne de Préninville, dont nous allons parler. C’est, comme
on le voit, une erreur<ref>Cette erreur a été commise notamment par un historien de premier mérite, M. Alfred Chuquet, membre de l’Institut, dans la publication des Souvenirs du
et notamment au frere de Guillaume-Pierre, dit Boullongne
baron de Fenilly, Paris, 1908, 1 vol. in-8, p.- 215, note. M. Chuquet se trompe aussi
de Preninville, dont nous allons parler. C’est, comme
en faisant de Boullongne de Préninville le patron de Piron (v. plus haut, p. 76 et suiv.)</ref>
on le voit, une erreur


Cette equipee de jeunesse n’emp&cha pas Guillaume-Pierre
Cette équipée de jeunesse n’empêcha pas Guillaume-Pierre
de Boullongne-Tavernier de devenir Secretaire du Roi
de Boullongne-Tavernier de devenir Secrétaire du Roi
et Audiencier au Parlement de Metz et d’epouseren 1748
et Audiencier au Parlement de Metz et d’épouser en 1748
une orpheline, Mile Perrette- Catherine de Ravenel, fille
une orpheline, Mlle Perrette-Catherine de Ravenel, fille
d’un Receveur general qui lui apportait une grosse fortune
d’un Receveur général qui lui apportait une grosse fortune
et le faisait devenir le beau- frere du marquis de Sinety, lequel
et le faisait devenir le beau-frère du marquis de Sinéty, lequel
avait epouse sa soeur Marie- Anne. Or, l’orpheline avait
avait épousé sa sœur Marie-Anne. Or, l’orpheline avait
pour tuteur honoraire Jean-Marie Richard, ecuyer, Receveur
pour tuteur honoraire Jean-Marie Richard, écuyer, Receveur
General a Tours, fils de Jean-Pierre Richard, 6galement
Général à Tours, fils de Jean-Pierre Richard, également
de son vivant Receveur General a Tours, et de Marie-Anne
de son vivant Receveur Général à Tours, et de Marie-Anne
de Boullongne, derniere fille du grand peintre
de Boullongne, dernière fille du grand peintre
Louis III de Boullongne et de Marguerite Bacquet. II nous
Louis III de Boullongne et de Marguerite Bacquet. Il nous
par ait done de toute evidence que cette union fut l’ceuvre
paraît donc de toute évidence que cette union fut l’œuvre
des Boullongne de Paris dont tous les survivants a ce moment
des Boullongne de Paris dont tous les survivants à ce moment
assistent au contrat avec le Mar6chal et le Gomte de
assistent au contrat avec le Maréchal et le Comte de
Maillebois ; entre autres : « dame Marguerite Bacquet »
Maillebois ; entre autres : «dame Marguerite Bacquet»
que nous venons de rappeler, indiquee ici comme « cousine
que nous venons de rappeler, indiquée ici comme «cousine
des deux c6tes », Jean de Boullongne, le futur Contr61eur-General,
des deux côtés », Jean de Boullongne, le futur Contrô1eur-Général, sa femme Catherine de Beaufort, et son fils, Jean-Nicolas de Boullongne, tous qualifiés de «cousins». Deux
ans après ce mariage, le 4 Janvier 1750, Guillaume-Pierre
sa femme Catherine de Beaufort, et son fils, Jean-Nicolas
devenait Trésorier-Général alternatif des Colonies {{tiret|Francai|ses}}
de Boullongne, tous qualifies de « cousins ». Deux
ans apres ce mariage, le 4 Janvier 1750, Guillaume-Pierre
devenait Tresorier-Gen6ral alternatif des Colonies Francai-


gardes du due de Chartres, fils de ce prince et le futur. Philippe-Egalite, dont il
gardes du duc de Chartres, fils de ce prince et le futur. Philippe-Égalite, dont il
devint bientot l’ami et le confident. II prit une part active aux intrigues du Palais-Royal
devint bientôt l’ami et le confident. II prit une part active aux intrigues du Palais-Royal au commencement de la Révolution. II alla même remplir, au nom de
son maître, une mission auprès des émigrés installés à Tournai, et échoua complètement.
au commencement de la Revolution. II alia meme remplir, au nom de
En 1792, il leva un corps de Chasseurs à cheval qu’il conduisit, comme
son maitre, une mission aupres des emigres installes a Tournai, et echoua completement.
colonel, à 1’armée du Nord contre les Prussiens. Il y montra une grande bravoure,
En 1792, il leva un corps de Chasseurs a cheval qu’il conduisit, comme
et lors de la défection de Dumouriez, son général, il se fit son dénonciateur. Revenu
colonel, h 1’arroee du Nord contre les Prussiens. II y montra une grande bravoure,
ensuite à Paris, il y fut arrêté comme suspect et ne dut la vie qu’au 9 thermidor.
et lors de la defection de Dumouriez, son general, il se fit son d£nonciateur. Revenu
II mourut à 54 ans le 12 juin 1799. C’était un assez bon musicien : il composa
ensuite h Paris, il y fut arrete comme suspect et ne dut la vie qu’au 9 tbermidor.
des concertos qui eurent de la vogue et fit jouer plusieurs opéras et opéras-comiques
II mourut k 54 ans le 12 juin 1799. C’etait un assez bon musicien : il composa
beaucoup moins appréciés du public. (V. la Correspondance de Grimm et la notice historique placée en tête du Traité de l'art des armes, par La Boissière fils). Roger de Beauvoir l’a pris pour héros d’un roman qui eut du succès.
des concertos qui eurent de la vogue et fit jouer plusieurs operas et operascomiques
beaucoup moins apprecies du public. (V. la Correspondance de Grimm
et la notice historique placee en tete du Traite de Van des amies, par La Boissiere
fils). Roger de Beauvoir I’a pris pour h6ros d’un roman qui eut du succes.

1. Cette erreur a 6te commise notamment par un historien de premier m^rite,
M. Alfred Cbuquet, membre de . 1’Institut, dans la publication des Souvenirs du
baron de.FeniUy, Paris, 1908, 1 vol. in-S, p.- 213, note. M. Cbuquet se trompe aussi
en faisant de Boullongne de Preninville le patron de Piron (v. plus baut, p. 76
et suiv.) ••