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96 UNE FAM1LLE p’AJlTISTES ET DE FINANCIERS

Philippe-Guillaume, qui demetirait alors rue Saint-Honore — (il se fixa plus tard a l’Hdtel de Caumont, rue Richelieu, paroisse Saint-Roch, entre la rue Feydeau et la rue Saint-Marc), — avait deja perdu son pere et sa mere. II fut assiste a son mariage par « haut et puissant seigneur Paul Gallucci de l’H6pital, marquis de I’Hopital, Lieutenant- General des armees du Roi, Inspecteur general de la cavalerie et des dragons, ambassadeur extraordinaire de Sa Majesty Sicilienne et Chevalier de l’Ordre de Saint- Janvier », son cousin ; ainsi que par son autre cousin « Messire Jean de Boullongne, Chevalier, Conseiller d’Etat, Intendant des Finances et des Ordres du Roi .», puis par Guillaume-Pierre de Boullongne-Tavernier , ecuyer, son frere et dame Gatherine-Perrette de Ravenel, sa belle-soeur ; et Pierre-Guillaume, ecuyer, son second frere, Receveur general des Gabelles ; par dame Marguerite Bacquet, veuve de Louis de Boullongne, premier peintre du Roi, Chevalier de Saint-Michel , indiquee ici comme « grande tante » ; par le marquis de Bethune, marechal de Camp et Mestre de Camp de Cavalerie, et la marquise de Bethune, cousins, etc., etc.

Gette union fut feconde. Le 7 septembre 1749 naquit, ei le 9 fut baptise k Feglise Saint- Eustache, Jean-Bap tiste, fils de « Messire Philippe-Guillaume Tavernier-Boullongne de Preninville, ecuyer, receveur general des finances de la Generalite de Poitiers et de dame Marguerite-Felicienne Joques de Martinville, son epouse, demeurant rue de Richelieu ». - .

Cet enfant, qui devait avoir quelque quarante ans plus tard une fin si lamentable, fut tenu sur les fonts par d’il- _ lustres personnages, alors au sommet de la faveur. II eut, en effet, pour parrain « Tres haut et tres puissant seigneur Mgr Jean-Baptiste.de Machault, Ministre d’Etat, Conseiller ordinaire au Conseil Royal, Contr61eur General des Finan-

M. Thirion. L’auteur de la Vie privee des Financiers au XVUI^ siech, dit (p. 1SS), en parlant de Boullongne de Preninville, qu’il fit entree « un ton nombre. d’atouts dans son jeu en s’alliant aux Lenormand de Martainville, de la famille d’Etioles, par cela rh&me, parents de Mme ds Pompadour ». Et il rapporte in certain nombre de « cancans » sur les Martainville, « cancans » tires des folliculaires du temps. Comme les - anecdotes qu’il raconte se passent vingt-cinq ans apres le mariage de Philippe-Guillaume, il est inutile d’insister sur les confusions et les erreurs do tout genre commiscs, en ce qui concerne les Boullongne, par l’auteur de ce livre. • d’ailleurs plein de recherches et d’une lecture agreable.