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De quoi est-ce qu’il s’agit ? Il dit : Viens immédiatement la chose est très importante. Je n’ai pas soupçonné du tout ce dont il s’agissait. J’ai cru que c’était une affaire ordinaire. Nous avons souvent des affaires légales ensemble. Je lui ai dit que j’étais souffrant. Il dit : C’est très très important, il faudrait que tu viendrais immédiatement. Je dis : Je vas m’habiller et je vas y aller. J’ai fini ma toilette et je suis descendu au Chateau et je suis monté à le chambre No. 301. On m’a présenté deux Messieurs dont l’un était le Lieutenant Colonel Machin et l’autre -- je n'ai pas compris très bien son nom ensuite j’ai su que c’était le colonel Cerrithers. Je savais que le Colonel Machin était venu de la part de Gouvernement pour faire enquête sur la situation. J’avais vu ça dans les journaux. Nous avons causé assez amicalement, nous avons même échangé quelques plaisanteries quant à mon humble personnalité, et après ça nous avons causé d’autre chose, qui m’ont fait voir la qualité officielle du Colonel Machin-- quelque chose qui me touche personnellement, et que si l’on insiste pour que je le dise, je le dirai. Après ça le Colonel Machin m’a demandé ce que je pensais des troubles de Québec. Je lui ai dit : Mon Colonel, pour moi ces troubles sont causés par le bêtise et l’incurie dont on a fait preuve dans le choix