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LES NOCES D’OR

les multiples incidents de leur séparation et s’interrogeaient avidement :

— Est-ce que vous m’avez vu, disait-il, quand je suis un soir rentré au théâtre pour vous regarder une dernière fois ?

— Oeïe oui, et ça m’a fait un effet, n’est-ce pas !

— Et pourtant, vous aviez l’air de si fort vous amuser…

— Oh non, mais je faisais semblant de rien pour mon père, vous comprenez… Et puis, il ne faut pas m’en vouloir, on avait raconté de si laides histoires sur votre compte…

— Et vous avez cru ça ?

— Tout le monde disait que vous étiez un méchant garçon… Alors je…

Il ne la laissait pas achever ; il expliquait naïvement son martyre. Chaque nuit, il rêvait à elle. Toujours, elle lui était apparue sévère,