« Page:Deloche - Théorie de la musique déduite de la considération des nombres relatifs de vibrations.djvu/19 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
m →‎top : Corrections diverses, remplacement: M. Vincent → {{M.|Vincent}}, retrait: ^
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
''ré'' à l’''ut'', qui est représenté ordinairement par
''ré'' à l’''ut'', qui est représenté ordinairement par
un ton majeur (9/8), a été reconnu, dans certaines expériences très-^exactes, être égal à un ton mineur (10/9)<ref>Mémoires de la Société de Lille, année 1850.</ref>.
un ton majeur (9/8), a été reconnu, dans certaines expériences très-exactes, être égal à un ton mineur (10/9)<ref>Mémoires de la Société de Lille, année 1850.</ref>.


L’autre singularité tient à la valeur relative du dièse et du bémol placés entre deux notes
L’autre singularité tient à la valeur relative du dièse et du bémol placés entre deux notes
distantes d’un ton. Tous les artistes savent que, dans ce cas, le dièse est plus aigu que le bémol. Or, on a trouvé par des expériences directes que'' fa dièse'', considéré comme la 7{{e}} note d’une gamme majeure en ''sol'', est plus bas que ''sol bémol'', considéré comme l’octave d’une gamme majeure dont ''fa'' est la 7{{e}} note<ref>Mémoires de la Société de Lille, année 1855.</ref>.
distantes d’un ton. Tous les artistes savent que, dans ce cas, le dièse est plus aigu que le bémol. Or, on a trouvé par des expériences directes que'' fa dièse'', considéré comme la 7{{e}} note d’une gamme majeure en ''sol'', est plus bas que ''sol bémol'', considéré comme l’octave d’une gamme majeure dont ''fa'' est la 7{{e}} note<ref>Mémoires de la Société de Lille, année 1855.</ref>.


Cette contradiction apparente s’explique, suivant M. Vincent, de l’Institut<ref>Comptes rendus de l’Académie des Sciences, Tome XLI.</ref>, en admettant que le dièse ne manifeste une note ascendante, et le bémol une note descendante qu’autant que ces notes sont transitoires ou altérées, tandis que, lorsqu’elles sont des degrés constitutifs de la gamme, le dièse est plus grave que le bémol.
Cette contradiction apparente s’explique, suivant {{M.|Vincent}}, de l’Institut<ref>Comptes rendus de l’Académie des Sciences, Tome XLI.</ref>, en admettant que le dièse ne manifeste une note ascendante, et le bémol une note descendante qu’autant que ces notes sont transitoires ou altérées, tandis que, lorsqu’elles sont des degrés constitutifs de la gamme, le dièse est plus grave que le bémol.


Pour terminer l’exposé des phénomènes musicaux qui concernent la mélodie, il reste à faire remarquer que, si l’on appelle gamme l’échelle des sons qui peuvent être employés convenablement dans un morceau de chant, il faut admettre qu’on peut former des ''gammes'' de moins de sept sons.
Pour terminer l’exposé des phénomènes musicaux qui concernent la mélodie, il reste à faire remarquer que, si l’on appelle gamme l’échelle des sons qui peuvent être employés convenablement dans un morceau de chant, il faut admettre qu’on peut former des ''gammes'' de moins de sept sons.