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{{T4|SUTRAS DE LA LUNE ET DU SOLEIL|{{rom-maj|I}}|mb=2em}}


Le texte 28{{e}} du volume {{rom-maj|XXVI}} du Mdo est intitulé ''Candra-sûtra'' (« sûtra de la lune »). Le texte 24{{e}} du volume XXX du Mdo porte le même titre, ressemble beaucoup à l’autre et n’en diffère que par certains détails. Ce second sûtra est traduit du pâli, et le texte original est connu. Le premier sûtra est donc la version septentrionale du texte dont le second représente la version méridionale.


{{T4|{{lang|sa-Latn|SÛTRAS}} DE LA LUNE ET DU SOLEIL|{{rom-maj|I}}|mb=2em}}
Le Candra-sûtra du volume {{rom-maj|XXX}} du Mdo est suivi d’un Sûrya-sûtra (« sûtra du soleil ») également traduit du pâli, mais identique au Candra sûtra ; il n’en diffère que par l’existence d’une stance qu’il a en plus.


Le texte 28{{e}} du volume {{rom-maj|XXVI}} du {{lang|bo-Latn|Mdo}} est intitulé ''{{lang|sa-Latn|Candra-sûtra}}'' (« sûtra de la lune »). Le texte 24{{e}} du volume {{rom-maj|XXX}} du {{lang|bo-Latn|Mdo}} porte le même titre, ressemble beaucoup à l’autre et n’en diffère que par certains détails. Ce second {{lang|sa-Latn|sûtra}} est traduit du pâli, et le texte original est connu. Le premier {{lang|sa-Latn|sûtra}} est donc la version septentrionale du texte dont le second représente la version méridionale.
Puisque le Candra sûtra pâli est accompagné d’un Sûrya-sûtra, il devrait y avoir aussi (dans le volume {{rom-maj|XXVI}} du Mdo) un Sûrya-sûtra tibétain. Ce sûtra manque ; il est sans doute perdu ou égaré dans quelque grand recueil ; — mais il est à remarquer que la stance supplémentaire du Sûrya-sûtra pâli est représentée dans le Candra-sûtra tibétain, comme si l’on avait voulu réunir les deux textes en un seul pour éviter une répétition. Les répétitions ne coûtent pourtant rien aux écrivains bouddhistes.

Le {{lang|sa-Latn|Candra-sûtra}} du volume {{rom-maj|XXX}} du {{lang|bo-Latn|Mdo}} est suivi d’un {{lang|sa-Latn|Sûrya-sûtra}} (« sûtra du soleil ») également traduit du pâli, mais identique au {{lang|sa-Latn|Candra sûtra}} ; il n’en diffère que par l’existence d’une stance qu’il a en plus.

Puisque le {{lang|sa-Latn|Candra sûtra}} pâli est accompagné d’un {{lang|sa-Latn|Sûrya-sûtra}}, il devrait y avoir aussi (dans le volume {{rom-maj|XXVI}} du {{lang|bo-Latn|Mdo}}) un {{lang|sa-Latn|Sûrya-sûtra}} tibétain. Ce {{lang|sa-Latn|sûtra}} manque ; il est sans doute perdu ou égaré dans quelque grand recueil ; — mais il est à remarquer que la stance supplémentaire du {{lang|sa-Latn|Sûrya-sûtra}} pâli est représentée dans le {{lang|sa-Latn|Candra-sûtra}} tibétain, comme si l’on avait voulu réunir les deux textes en un seul pour éviter une répétition. Les répétitions ne coûtent pourtant rien aux écrivains bouddhistes.


Le sujet de ces deux textes est la délivrance des deux astres lumineux
Le sujet de ces deux textes est la délivrance des deux astres lumineux