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non seulement à cette figure, mais à la syllogistique tout entière : l’attribut qui est impliqué par un autre appartient à tout sujet dans lequel celui-ci réside ce dernier attribut : ''{{lang|la|nota notæ est etiam nota rei ipsius}}''<ref> Kant, ''{{lang|de|über die f. Spitzfind. der 4 syll.}} fig''., § 2.</ref>. |
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Mais l’universelle négative n’est pas moins que l’universelle affirmative l’expression d’une loi : nous pourrons donc également appliquer la loi négative « Nul A n’est B » à un sujet donné |
Mais l’universelle négative n’est pas moins que l’universelle affirmative l’expression d’une loi : nous pourrons donc également appliquer la loi négative « Nul {{sc|A}} n’est B » à un sujet donné ; nous pouvons donc aussi l’appliquer par avance à un sujet encore inconnu, que nous appelons provisoirement « quelque {{sc|A}} ». Nous obtiendrons ainsi un syllogisme de la première figure, en ''Ferio'' : |
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{{c|Nul A n’est B : <br />''or'' quelque A est A : <br />''donc'' quelque A n’est pas B, |
{{c|Nul {{sc|A}} n’est B : <br />''or'' quelque {{sc|A}} est {{sc|A}} : <br />''donc'' quelque {{sc|A}} n’est pas B,}} |
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⚫ | dans lequel il est facile de reconnaître la subalternation de l’universelle négative. Il est évident que le principe de ce syllogisme est au fond le même que celui du précédent |
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⚫ | dans lequel il est facile de reconnaître la subalternation de l’universelle négative. Il est évident que le principe de ce syllogisme est, au fond, le même que celui du précédent : il suffit d’en modifier l’expression pour l’adapter aux cas où la majeure est négative : l’attribut qui est exclu par un autre est exclu de tout sujet dans lequel réside ce dernier attribut : ''{{lang|la|repugnans notœ repugnat rei ipsi}}''<ref>Kant, ''Ib.''</ref>. |
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⚫ | Revenons à l’universelle affirmative « Tout A est B », et considérons-la de nouveau comme l’expression d’une ''loi''. Une loi n’est pas seulement susceptible de l’application directe dont nous venons de parler : elle |
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⚫ | Revenons à l’universelle affirmative « Tout {{sc|A}} est B », et considérons-la de nouveau comme l’expression d’une ''loi''. Une loi n’est pas seulement susceptible de l’application directe dont nous venons de parler : elle comporte encore une autre application, moins naturelle, mais non moins rigoureuse, que l’on pourrait appeler indirecte et renversée. Dire que tout {{sc|A}} est B, c’est dire que la notion {{sc|A}} implique la notion B, et que la première ne peut être réalisée, dans aucun sujet, sans la seconde : mais c’est dire, par cela même, qu’un sujet qui ne possède pas l’attribut B, manque d’une condition indispensable pour posséder l’attribut {{sc|A}}. Faisons d’abord cette application renversée de la loi à un sujet encore indéterminé, ''x'' ; et, comme tout ce que nous savons de ce sujet, c’est qu’il ne possède pas l’attribut B, appelons-le provisoirement « non-B ». Nous raisonnerons alors de la manière suivante, en ''Camestres'' : |
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{{c|Tout A est B : <br />''or'' nul non-B n’est B : <br />''donc'' nul non-B n’est A, }} |
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et nous ne ferons autre chose, par ce raisonnement, que contraposer l’universelle affirmative « Tout A est B ». On pourrait croire encore ici, mais pour une autre raison que tout à l’heure, que la conclusion « nul non-B n’est A » résulte immédiatement de la {{tiret|proposi|tion}} |
{{c|Tout {{sc|A}} est B : <br />''or'' nul non-B n’est B : <br />''donc'' nul non-B n’est {{sc|A}} ; }} |
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{{g|et nous ne ferons autre chose, par ce raisonnement, que contraposer l’universelle affirmative « Tout {{sc|A}} est B ». On pourrait croire encore ici, mais pour une autre raison que tout à l’heure, que la conclusion « nul non-B n’est {{sc|A}} » résulte immédiatement de la {{tiret|proposi|tion}}}} |