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pensables pour constituer l’être icthyologique ;

il s’éloigne, dis-je ; d’un tel spectacle, en restant du moins persuadé qu’un pareil animal est placé hors des combinaisons propres aux vertébrés ; et ne participe plus en rien ou presqu’en rien à la nature des animaux faits à son image : mais que cependant il serait facile de ramener notre philosophe, et que ses idées changeraient si, s’occupant uniquement des fonctions, il négligeait les moyens pour se fixer aux résultats. Il se convaincrait bientôt que ces résultats sont produits de même, qu’ils sont tous obtenus dans les poissons, et qu’ils le sont surtout par un mécanisme admirable dans sa simplicité.

Une grande cavité ouverte vers la bouche, à double et large ouverture à son fond, est le théâtre où, sans se nuire, s’exécutent des fonctions diverses et toutes importantes. Là en effet sont réunis tout ce qui est comme éparpillé chez les autres vertébrés, des pinces pour saisir, des agens de mastication, les organes du goût ; un appareil de déglutition, enfin l’organe respiratoire lui-même. Chacun de ces appareils étend son action et a pour but la consommation de plusieurs choses à emprunter aux corps environnans : mais si ces organes se trouvent assez excentriques pour être